Mission 5: Assassin hors paire

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Mairie centrale de Berlint, État d'Ostania, 12h30

C'était l'heure de la pause, il sentait que son corps était alourdi depuis la longue nuit qu'il avait passée hier. Avoir un mal de dos qu'il aurait préféré ne pas avoir durant le travail, la paperasse n'était pas son fort mais avec un tel inconvenant. Sans parler de la fatigue qui n'aidait pas, bien qu'il se sentait plus léger d'être en repos pour un petit moment. Travailler sur des documents n'était pas sa tasse de thé mais il appréciait le calme, et la mairie n'était pas un lieu mouvementé. Même si elle se trouvait au milieu du centre de Berlint, il y avait un certain calme. Qui était probable par les nombreuses patrouilles qui s'y faisaient, tout le monde se tenait en quelque sorte à carreaux. Ouvrant le rideau pour illuminer plus la pièce, il pouvait voir certains des soldats patrouiller. Habiller de leur tenue militaire et de leur badge, est facile à reconnaître parmi la foule. La sécurité était importante depuis les dernières attaques de Westalis qui se sont déroulées il y a quelques jours, les citoyens ont besoin de se sentir en sécurité. Il ne devrait pas rester trop longtemps à la fenêtre puis cela lui faisait mal au cou, passant une main prudente pour essayer de se soulager. Sans grande conviction ni de concrète réussite.

Le travail de la nuit dernière n'as pas été de tout repos, ce salaud faisait trois fois sa taille. Putain il détesté les grand gaillard à l'ego plus haut qu'une tour, l'éventrer avait donc été plus que satisfesant. Cependant cette mission n'avait pas été de tout repos, mais cela c'était bien fini. Ramenant une certaine fierté, malheureusement le travail d'assassinat l'avait épuisé. Il se sentait donc plus ailleurs qu'il ne l'était habituellement, fixant sa main qui jouait avec le tissu du rideau. La bouilloire était longue a chauffer, c'était probablement à cause de la vieillesse de l'objet. Mais il devait tout simplement attendre. Il ferme les yeux un instant pour les rouvrir quelques secondes, il pourrait dormir sur place. Mais il ne soupira pas, du moins pas à haute voix, il ne voulait pas se plaindre. Le travail était le travail après tout et il n'avait pas de relation très amicale avec ses collègues. Du moins pas avec tout le monde, certain n'était pas si désastreux comme son collègue qui fredonnait alors qu'il lisait le journal. Il lève les yeux vers celui-ci, il est très grand. L'homme le plus grand qu'il n'est jamais eu, dépassant les 2 mètres de hauteur. Fascinant mais flippant, il ne souhaitait pas mettre cet homme en colère. C'est souvent les hommes les plus sympathiques qui sont les plus redoutables, il entendait ça de son petit frère dès qu'il avait l'occasion. Mais, il était sûr qu'il y avait des exceptions comme cet homme atrocement gentil et prévenant, à l'opposé deux leurs deux autres collègues. Il appréciait sa compagnie, il ne discutait pas beaucoup mais cela lui convenait. Un grand bruit d'une ouverture de porte retentit disant que quelqu'un venait d'entrer dans la salle de repos. Il voit Asmodée lever les yeux, vers qui venait tout juste de déranger l'ambiance calme qui imprégnait la pièce.

-"Vous êtes au courant, nous avons été volé et seul les données personnelles des femmes ont été volées. Ce gars doit être un sale pervers je n'y crois pas !" Il regarde la femme les cheveux blond attaché en queue haute avec une mèche enduler descendait jusqu'au dessus de ses épaules, maquiller jusqu'à la pointe de ses oncles. Elle s'assoit alors qu'elle regarde ses ongles avec un agacement à peine dissimulé. Asmodée lève les yeux vers Bel avec un sourire doux, mais attentif à ce qu'elle avait à dire."J'y crois pas qu'on puisse aussi facilement prendre nos informations personnelles, je suis sur que c'est notre chef ! Cet homme est dégoûtant."

-"C'est car il t'a approché mardi dernier ?" Asmodée et Belzébuth étaient de son avis de très bon ami, il était sûr les avoir entendu à de nombreuses reprises parler de leur sortie en dehors du boulot. Ami hors travail alors. "Tu devrais faire une plainte, je te donnerais mon vote."

-"Tu es si bon, mais faire des plaintes ne marchera pas. Ils n'écoutent pas" un grand soupire s'échappe des lèvres de la femme.

Le bip de la bouillard lui offre une porte de sortie alors qu'il se tourne pour aller la remplir d'eau, laissant Asmodée et Belzébuth en pleine conversation sur les pervers. Une chose qui lui était d'aucun intérêt, il pouvait entendre le débat homme/ femme et les droits d'égalité. Il laisse son regard s'estomper sur la bouillard alors qu'il la remplit d'eau pour la déposer et de l'actionner. Il devait préparer du thé pour ce qui en voulait, Asmodée avait déjà donné son affirmation sur une tasse de thé et des gâteaux. Cependant, il netait pas sur si la jeune femme en souhaiter, mais il prefere en preparer une de trop que pas assez. Il devait juste récupérer des biscuits dans un placard à côté mais il s'arrête à l'appel de son prénom, tournant la tête vers Bel.

Au-delà des frontièresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant