Positionné debout sur le quai,
Mon regard s'attarde sur ces personnes aux liens,
Amicaux, romancés, égayés.
Tous entretiennent des relations égoïstes, mais leur convient.Au loin, les plus vrais,
Se disputes, s'abandonnent, sans arrêts.
Combien même ils puissent se sacrifier,
Pour eux s'adonner,Au loin, ce sont eux, les plus usés.
Ce sont les sincères,
Que personne ne veut, toujours jetés.
Des cœurs en guerre.En cette existence,
En l'Homme,
Plus rien n'a de sens, d'importance.
Un fracas qui nous consomme.Je me redresse à l'arrivée du tram,
Et m'avance sur la bande jaune, proche de cette bordure qui me réclame.
Je palpite, refroidi, m'enracine, puis m'écarte du drame.
Alors je ferme les yeux, et me blâme.
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Et Je Ferme Les Yeux - Maux d'inconnus
PoesíaC'est une femme, un homme, un garçon. Des inconnus, éphémères du monde et de l'existence même. Ce sont vous, lui et elle. Ce sont des êtres qui nous ressemblent. Recueil dont les poèmes se suivent et retracent le chemin de trois êtres sans noms, jus...