IV

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Je me place sur le siège d'un train ;Est-ce le même que cette disparue emprunta ?Je m'engouffre dans mon blouson, sans embarra,De ce vieux vêtement ne fait qu'un

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Je me place sur le siège d'un train ;
Est-ce le même que cette disparue emprunta ?
Je m'engouffre dans mon blouson, sans embarra,
De ce vieux vêtement ne fait qu'un.

Le parfum de mégots nous empoisonne,
Me dit « démissionne ».
Le goût du sang pend à ma langue,
Me dit « tu tangues ».

Des balafrés et bien habillés,
Des âgés et des moins vieux ;
Chacun semble n'éprouver que le deuil d'une vie raté,
Un état contagieux.

Au terminus j'hésite,
À devenir un éphémère, un ermite.
« J'ai fait un serment », a-t-elle écrit.
Est-ce ce secret que l'on porte tous en nous, enfoui ?

Sortant du wagon, dans une dernière foulée,
Lorsque le monde devient une masse mal formée,
Mon être se perd, est arraché.
Alors je ferme les yeux, rejoins les égarés.

Et Je Ferme Les Yeux - Maux d'inconnusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant