Adela, une adolescente de 17 ans, décide de fuir son passé et déménage à Paris où elle intègre un lycée prestigieux.
Malgré son allure extravertie et confiante, elle dissimule des doutes, des angoisses et des remords qui continuent de la tourmenter...
Donnez-moi vos avis, c'est la première fois que j'écris...
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~ Adela ( perso principal )
Lundi 16 septembre 2024
Ça fait déjà deux semaines que je suis arrivée dans ce grand lycée parisien. Je ne m'y sens pas à ma place, mais je n'ai plus le choix. Est-ce que je l'ai vraiment eue ?
Je m'extirpe de mon lit maussade, on est lundi matin et j'ai juste la flemme.
Je me mets au bord de ma fenêtre et allume une cigarette, l'odeur m'imprègne. Le vent caresse mes cheveux en bataille et mon corps se détend doucement. Le soleil réchauffe ma peau, j'ai l'impression que le temps s'est arrêté.
J'habite seule depuis que j'ai quitté Nice pour Paris. J'ai été prise dans un lycée réputé et sous l'excuse de vouloir une meilleure éducation, j'ai quitté mes parents. La vérité est plus sombre.
Mon appartement est situé au 5eme étage et est tout simplement minuscule. Mais ça me convient parfaitement, ici au moins, je suis en sécurité.
Je regarde l'heure rapidement, -OH Putainn !! Il est 8h00 pétante. Les cours débutent à 8h30.
J'ai 40 min de marche.
Bref, je suis dans la merde.
✦ ✦ ✦
J'arrive transpirante au lycée, je suis à bout de souffle, complètement épuisée. Quand je suis stressée je suis maladroite, j'ai une forte capacité à me foutre dans la merde, et ça ne va pas tarder.
Je commence à courir dans le couloir, il me reste quelques secondes avant la sonnerie. Je prie pour arriver à temps, mais quelqu'un me bouscule sur le chemin.
Putain mais ce ne n'est pas possible, il ne peut pas faire attention sérieux !? Je commence à repartir super énervé, je n'ai pas vraiment le temps de m'embrouiller.
Sauf qu'une main m'attrape par l'épaule.
- Excuse toi, m'ordonne l'étudiant qui m'a bousculé.
Sous l'adrénaline je hurle :
- Tu me pousses et en plus tu veux des excuses ?! Ça va pas bien dans ta tête enfoiré !
Son regard froid se pose sur moi, je regrette d'un seul coup tout ce que je venais de dire. J'avais l'impression qu'il allait me tuer. Une impression ? Je crois que si ces yeux étaient des couteaux, il m'aurait déjà transpercé.
Mais je suis trop énervée pour ravaler ma fierté donc j'attend gentiment qu'il me lâche le bras.
- Je t'ai dis de t'excuser connasse ! Hurle-t-il dans tout le couloir. Les regards me fixent mais voyant la colère de mon adversaire les gens préfèrent fuir.
