LA VIE À DEUX

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                 Raeck se tenait devant la fenêtre de son studio parisien, observant la pluie
tomber sur les toits gris. Chaque goutte qui frappait le verre résonnait
comme un tic-tac, comptant les secondes jusqu'au retour de Sapna. Il
sentait un mélange de nostalgie et d'anticipation, chaque souvenir de leur temps
ensemble à Moroni l'emplissant d'une douce tristesse.


Il travaillait sans relâche, ses mains bâtissant l'avenir, son esprit constamment
tourné vers Raeck. Chaque projet terminé, chaque contrat signé, était une
victoire, un pas de plus vers la vie qu'il rêvait de partager avec elle. « Bientôt,
Sapna, bientôt », murmurait-il dans le silence de son appartement.


Sapna, quant à elle, ressentait un manque viscéral. Les couleurs de l'île
semblaient ternes en l'absence de Raeck. Elle se consolait en préparant les plats
qu'il aimait, son palais savourant les saveurs qu'ils avaient découvertes
ensemble. Chaque bouchée était un souvenir, chaque arôme un soupir d'envie.

Elle se tenait souvent sur la plage, là où ils avaient échangé tant de promesses, et
laissait les vagues lécher ses pieds nus. Elle fermait les yeux et imaginait Raeck
à ses côtés, son rire se mêlant au bruit des vagues, sa main serrant la sienne. «
Patience, mon cœur », se disait-elle, « la patience est le fil qui coud les jours
jusqu'à notre réunion. »


Leur amour était un phare dans la tempête de la séparation, un feu ardent qui
brûlait avec la promesse de jours meilleurs. Raeck et Sapna partageaient une
intimité émotionnelle qui transcendait la distance, un lien qui se renforçait avec
chaque mot échangé, chaque pensée partagée.


Ils vivaient dans l'attente, mais aussi dans l'espoir. L'espoir d'une vie à deux,
d'un avenir où chaque matin commencerait avec un baiser, chaque soir se
terminerait dans les bras l'un de l'autre. Ils savaient que l'amour véritable était
patient, et que le leur était éternel.

L'HORIIZON ENTRE NOUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant