Dans l'ombre des sentiments

Réconciliation

Après être arrivé dans le petit village, j'inspecta les environs. On ne sait jamais si il y a des braconniers, même si j'ai supprimé beaucoup d'entre eux ainsi que tout les ennemies connu, on n'est jamais trop prudent !

Ce village m'était si nostalgique... 

Cette... sorte de tour sur la laquelle nous nous étions rejoint avec Sebastian en tout début d'année. La première fois que j'ai vu sa sœur, que j'ai visité sa maison. 

Et ce puit. Ce fameux puit ! Il nous en aura causé des problèmes celui-là ! Mais c'est ce qui fait la beauté de cet endroit : son histoire.

Tout semblait si lointain. J'étais très sensible à ce genre d'émotions, ce qui me fit lâcher quelques larmes.

Je termina ma visite en me dirigeant vers la maison Pallow.

Je stressais... pourquoi ? Je ne savais pas trop.

C'est dans ce genre de moment que je suis la plus faible : les retrouvailles, la nostalgie, la tristesse... la joie.

Oui j'étais heureuse. Heureuse de retrouver Sebastian malgré tout ce que nous avions pu vivre. Malgré la mort de son oncle. 

Parce que quand on y réfléchit, je ne l'ai jamais abandonné, jamais quitté, toujours soutenu, toujours aider, toujours compris... du moins j'essayais du mieux que je pouvais.

Sans plus tarder je toqua à la porte. 

Rien.

Peut-être dormait-il ? Il avait l'air d'être très tard.

Je retoqua une fois.

Rien.

Chloé : Alohom-

La porte s'ouvrit.

Une ombre, de taille moyenne, en dépit de ma taille, se tenait face à moi. Ce n'était pas Sebastian.

Je plissais les yeux du mieux que je le pouvais pour arriver à redessiner les traits de visage de la personne, mais rien.

A l'intérieur, la maison était sombre, et les courants d'air frappait contre me cou ce qui me fit frissonner.

Ominis Gaunt : Chloé ? C'est toi ?

Chloé : Oh Ominis c'est toi ?

La maison s'éclaira aussitôt par des bougies et une cheminé.

Un jeune s'avança derrière le blond, c'était Sebastian.

Sebastian Pallow : Chloé !

Le brun s'avança vers moi. Il ne savait pas si il devait me faire la bise, me serrer la main ou juste me saluer alors il se recula simplement pour m'inviter à rentrer.

Il s'emblait surpris de me voir, mais pas déçu.

M'accueilli dans la maison et Sebastian me passa une couverture.

La maison avait l'air d'avoir changer.

Dans mes souvenirs elle était plus... remplie ? Il y avait toujours le lit d'Anne et de Salomon. Mais il manquait des affaires.

Anne était-elle partie ? Mais pour aller où ?

Sebastian Pallow : *entrain de préparer du thé* Tu n'avais pas froid comme ça ? La température a baissé depuis.