Chapitre 3

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POINT DE VUE EXTERNE

CHEZ LES MBAYE

: J'EN PEUX PLUS MAMAN JE SUIS FATIGUÉE DE VIVRE CHEZ ELLE

Soukeyna: mais qui crit ?
Demande t_elle alors qu'elle reconnaît la voix de sa demi_sœur , Maï

Maï: Maman je suis épuisée je fais tout chez elle les corveils je ne mange pas bien
Dit_elle les larmes aux yeux

Ndeye Sokhna: attend mais qui est ''elle'' ça doit être ''il''

Maï: j'en sais rien moi je veux juste revenir ici parc....

Ndeye Fatou: ASSEZ MAÏ !
Crit_elle coupant la parole à sa fille aînée

Soukeyna: Mais moins fort tante Ndeye Fatou . Bref , Maï nous sommes tes sœurs si tu nous avais dites que tu as divorcé depuis longtemps tu ne vas pas avoir la honte et tu ne vas pas mettre la honte à ta mère qui disait tout à l'heure que tu es chez ton mari. Maintenant dit nous où étais tu ?

Ababacar Sadikh: Maï où étais tu chez ton mari ou chez ta grand mère
Demande t_il à sa première fille

Ndeye Fatou: mais elle était chez son mari
Répond t_elle à la place de sa fille

Ababacar Sadikh: je m'adresse à Maï et réponds moi vite avant que je m'énerve

Maï: Papa , désolée de t'avoir pas dit la vérité mais mon mari me tabassait jour et nuit mes belles sœurs la même chose ma belle mère toute la maison ne me considérait pas surtout mon propre mari qui me répétait souvent '' Griotte je t'ai épousée juste pour que ton père me finance mais vous tous vous portez la poisse espèce de griotte'' Imagine Papa qu'il mentait il n'a rien papa je vendais des beignets je me masquais le visage pour que les journaux ne me reconnaissent pas ou quelqu'un de très proche me reconnaît mes enfants c'est moi qui paye leurs frais d'scolarité la dépense quotidienne c'est moi qui l'assure car c'est moi qui cuisine chaque jour que Dieu fait il ne sait pas que je l'aime pour la pureté qu'il me montrait la dignité , le respect , la responsabilité mais pas pour l'argent et le pire tous ces bons comportements étaient faux
dit_elle en essuyant ses larmes

Mbaye Ndiaye : Et pourquoi tu ne m'as rien dit ?

Maï: Papa ne me fais pas rire avant même de parler à maman c'est toi que j'ai parlé en premier et ta réponse était '' c'est toi qui s'est mariée pas moi occupe seul ton foyer et n'y mêle personne'' et là tu me dis ça papa

Soukeyna : je me demande quel genre de père es tu ??? Un père qui est à l'origine des conflits de sa famille un père qui change de couleur comme il veut

Ababacar Sadikh: donc pourquoi tu te tue à l'entreprise rien que pour avoir la plus grande partie

Soukeyna : si c'était pas moi aujourd'hui on va mendier même la maison on va la perdre c'est moi qui a sauvée l'entreprise quand le garçon ou le fils de sa mère  , Momar a fait une collaboration avec des trafiquants et......
C'est une gifle qui a réussie à l'arrêter

Aïda Seck : regarde moi si tu parles ainsi à ton père encore tu vas avoir pire que le gifle

Soukeyna: Maman c'est moi que tu gifles à cause de ses gens qui ont cent visages

Aïda Seck: SOUKEYNA MBAYE ! Tu fermes ta buccal espèce d'imbécile sors d'ici
Ordonne t_elle à sa fille aînée

Ndeye Khady: Ndeye mindé bii deh wakhaguoul ( celle que l'affaire concerne n'a pas encore parlé)
Commérage t_elle la deuxième épouse de son père , Ndeye Fatou

Ababacar Sadikh: je vais régler vos comptes toi et tes deux filles
S'adresse t_il à Aïda Seck la maman de Ndeye Khady et de Soukeyna

Ndeye Sokhna: Non c'est pas vrai mon fils ne peut pas faire ça
Fait_elle semblant de pleurer

Mbaye Ndiaye: Vous pouvez disposer sauf Maï et sa mère
Ordonne t_il à sa famille

Ndeye Fatou: Nidiaye balma sii louma lah wakhoul sah dome dafa tass ( Mari pardonne moi de t'avoir pas dit que ta fille a divorcée)
Rétorque t_elle après le départ des autres

Ababacar Sadikh: pourquoi tu n'as pas divorcée très tôt ?
Demande t_il à Maï mais se sentant coupable de ce que sa fille vit en ce moment

Ndeye Fatou qui regarde sa fille avec des yeux ne dis rien

Maï: papa c'est maman qui m'a dite de ne rien dire car elle va avoir la honte dans la maison ce qui me fait le plus mal c'est mon mari qui m'a répudiée sans que je le demande ma voix

Ndeye Fatou: toi aussi Maï faut apprendre à endurer pour que tes enfants réussissent

Mbaye Ndiaye: ma fille stp pardonne moi j'avais juste tors

Ndeye Fatou : toujours c'est comme ça après avoir fait quelque chose de pire le mot 'pardonne moi' y suit alors que tu l'as fait exprès car tu favorise tes enfants Ababacar

Mbaye Ndiaye: vas prier deux unités de prière et remercie Allah de t'avoir donné des enfants avec moi sinon tu vas foutre le camp de chez moi

































































Cite Keur Gorgui

*Awa Gadji*

Youssou: viens le dîner est servi


Moi : xifouma ( j'ai pas d'appétit)

Youssou: c'est bon donc
dit il sec

Moi: Youssou

Youssou: wiiii !!!!

Maï: humm amène moi mon dîner

Youssou: tu ne m'as pas pardonner donc pourquoi tu m'envoies

Moi: si tu l'amènes on va parler et peut être que je vais te pardonner

Youssou : ''peut être'' c'est pas sûr

Moi: ok donc je vais te pardonner

Youssou: attends moi je reviens dit il en courant

Il est mon ami mais en ce moment je suis fâchée contre lui très même
Et bah oui j'ai failli oublié je suis Awa Gadji rakh Gnegno ak Maabo
Gnegno mon père
Maabo ma mère
Moi rkk Awa bint l' Imam Gadji

Youssou: voilà ton dîner ma reine

Sheutt il a gâché ma présentationmais c'est pas grave la prochaine fois Incha'Allah

Moi: humm notre reine

Youssou: pardon j'ai oublié papa ,maman et Mansour

Moi : fateh nalah wakh lapakh daff ma bethie ( j'ai oublié de te dire que Mansour m'a giflée )

Youssou : quoi Mansour t'a giflée
Me questionne t_il

Moi: ce que je lui ai traité

Youssou: c'est toi qui lui provoque ,impolie tiens et mange
Me tend t_il le plat

Moi: non tu vas me donner le dîner

Youssou : boude je m'en fou t'as pas des mains

Moi: siii mais s'il te plaît 

Youssou: d'accord viens là mon bébé

Moi : mon papichou

Youssou: si papa t'entends

Moi: laisse le c'est toi mon préféré

Youssou: donc il va se suicider quand il va entendre ce que tu viens de dire il t'aime tellement

Moi: le contraire de Maman mais attend kou toguou ''soupou yell '' biii safna ( qui a cuisiné ce plat c'est délicieux )

Youssou: ton père

Moi : ayyy wakho deug  sam papa ( non tu n'as pas dit la vérité mon père )

J'espère que ce chapitre vous a plu

Merci 💋

Mon Sauveur En Pleine Deroute Où les histoires vivent. Découvrez maintenant