Chap.14 Tattouages

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                           Zara-Elizabeth Woods:

-On parle plus de ce baiser hein promis ? suppliais-je une énième fois à Alexander.
-Promis, t'étais bourrée t'avais juste de la chance que pas moi. À quoi ça sert dans parler. Et t'a aussi de la chance que je t'ai pas vomi dans la bouche connasse.
-Va te faire foutre. T'a un truc à manger ?
-T'a mangé un croissant y'a 3 secondes, ta beaucoup de chance que je t'ai laissé mettre des miettes dans mon lit d'ailleurs.
-Oui mais là c'est soit je mange soit je fais une putain de crise d'angoisse tellement je culpabilise de t'avoir embrassé !
-Et tes mains on descendu doucement vers...
-Ferme t'a gueule !
-Bref sinon, je vais faire signer à tout le monde un grand papier.
-Et comment tu comptes les convaincre Sherlock ? C'est chelou !
-Je fais signer les filles et toi les garçons, pour les convaincre essaie de venir en lingerie sexy ou string au moins..
-Très marrant et toi j'te demande pas de venir en caleçon !
-Pas besoin un sourire les faits toutes fondre.
-Sauf moi , et je m'en vente.

Soudainement la porte s'ouvrit.
-Zara ?! Dans mon bureau de suiteee ! réclama Ben.
-Ok chef. Salut sale connard,dis-je à Alex en sortant du lit.

-Ok qu'est-ce que t'as encore foutu hier soir ? se lamente-il en se laissant tomber sur son lit.
-Je suis montée à califourchon sur Alex, je lui ai roulé des grosses pelles et j'ai limite essayée de le branler. Le pire c'est que j'me rappelle de presque rien.
-Quoi ?!
-Ouais et après qui m'ait dit ça j'suis parti vomir le pire c'est que j'ai eu le culot de me remettre dans son lit...
-Et pourquoi ta dormi avec lui ? Fallait m'appeler !
-T'étais pas en train de faire des choses douteuse dans ta chambre toi ?
-Même pas ! Mais pourquoi ?
-Si j'te dis un truc tu le répètes à personne et tu me crois ?
-Ouais bien sûr.
Je lui tendis le mot que j'avais reçu dans la nuit et lui expliqua toute la situation.
-J'vais vous aider.
-T'es sûr ?
-Mais oui !
-Ok, alors notre prochaine étape c'est de récupérer les écritures de tout le monde.
-Pas de problème.
-Oh et, commença-t-il. Ce soir on va prendre de l'alcool et on va dans la forêt du coin. Une fête quoi.
-Ne me lâche pas et ne me fais pas boire si je me retrouve encore à embrasser ou me réveiller dans le lit de ce connard prétentieux je me suicide. J'rigole clairement pas Benjamin Backer.

10 heures petit déjeuner commun..

-Vous avez de la chance je nous ai réservez une table à huit pour tout le voyage, nous annonce Olivia enthousiaste.
Nous nous installons à table et l'atmosphère devient de plus en plus pesante.
-Alexander -Clark Miller passe moi un pain au chocolat, s'il te plaît, m'efforçais-je de dire au sale con en face de moi.
-Zara-Elizabeth Woods c'est ton 3e depuis ce matin et je ne souhaite pas t'entendre pleurer comme une gamine devant le miroir. Encore.
-Mhmm pleurer comme toi qui pleures au toilette parce qu'une meuf nue t'attend dans ta chambre. Alors depuis quand t'as peur de baiser Alex ?
-Zara , j'suis pas de son côté mais sérieusement calme le jeu sur les p'tit pains ? propose Ben.
-Ok,soufflais-je. Alors Alexander passe moi ton putain de paquets de chewing-gum ou je bouffe tout ce que contient cette putain de table.
-Demande plus gentiment princesse, j'te donnerai même 2 paquets.
-File moi maintenant un putain de chewing-gum de merde ou je te plante cette fourchette dans le cou.
-Bah voilà tu vois que tu sais être polie, réplique il un sourire au lèvres en me donnant les chewing-gum.
Je pris violemment le paquet avant de prendre 3 bonbons d'un coup, le regard noir et sous les yeux de mes amis qui me prennent pour une folle.

Après ce déjeuner assez violent je me réfugie dans ma chambre d'hôtel.
-Qu'est ce que j'me haïs, soufflais-je à mon reflet devant le miroir.
Je tourna la tête vers mon bureau.
Ma lame.
Ma torture.
Ma putain de prison.
Je me précipita vers mon bureau et pris le premier objet coupant que je puisse trouver.
Une coupure,un souffle.
Deux coupures , un souffle.
Trois coupures,un souffle.
Quatre coupures, un souffle.
Cinq coupures,un souffle.
J'essuie les blessures entre mes jambes camouflées parmi des centaines de cicatrices, remonte mon pantalon et me lave les mains.
Un sourire dans le miroir et je suis prête à aller rejoindre ma classe à la piscine de l'hôtel.

𝐑𝐢𝐜𝐡 𝐚𝐧𝐝 𝐂𝐚𝐦𝐩𝐮𝐬 [BIENTOT EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant