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24 février 20**, cité des Erènes.
17h34.

la pluie s'abats sur moi, encore une journée comme les autres où je sort de la fac en rabattant ma capuche sur la tête.

Ma mère m'avais prévenu qu'il allais pleuvoir aujourd'hui, j'aurais du l'écouter et prendre un parapluie.

J'avance en rabattant mon sac sur mon épaule et en démêlant mes écouteurs.

Je souffle en sentant la pluie s'acharné de plus en plus sur moi, et puis il a fallut qu'il y est une grève de transport aujourd'hui ... Pas de chance.

Je marche encore quelques mètres avant de m'arrêter sous un arrêt de bus pour pouvoir sortir mon téléphone de ma poche et d'actionner ma musique.

« Lafouine- avant que je parte »

Je reprend mon chemin et continue de marcher jusqu'à chez moi, ma fac est à quelque minute de ma ville alors j'ai pas beaucoup de marche qui m'attend.

Mes pats se font rapide pour que je puisse rentrer rapidement avant que je sois trempé de la tête au pied.

Et depuis que cet journée à débuté, j'ai comme un mauvais pressentiment au fond de moi qui ne me quittent pas.

J'enfonce mes mains à l'intérieur des poche de mon gilet et baisse la tête en avançant tout en chantant les paroles de la musique à voix basse.

Mes yeux son rivé sur mes chaussures, je contourne cet ruelle pour enfin arrivé à la rue qui me ramène devant mon quartier.

Puis j'enlève une paire d'écouteur en voyant que je m'approche d'un passage piéton.

Avant de traverser le passage piéton, je vérifie qu'il n'y a aucune voiture afin de passer.

Soudain je m'arrête brusquement dans mon élan en voyant une voiture passant à toute vitesse en me coupant la route.

Je manque de me faire écraser par cet voiture, me laissant à peine le temps d'apercevoir le conducteur et le passager masqué, munie d'une arme à la main avant qu'ils disparaissent de ma vue.

Je reste immobile quelque seconde réalisant petite à petit l'image qui venait de s'offrir à moi.

Me laissant complètement sous le choque.

Ma main se pose sur mon cœur qui bat à une allure folle, puis mon regard suie la voiture noir qui se dirige droit devant mon quartier.

Mes jambes restent figé sur place, je n'arrive plus à bouger. Tétanisé par ce que mes yeux viennent de voir.

Quand soudain j'entends une première détonation.

Et un coup de feu retentit tout de suite après.

Puis une troisième.

Mes oreilles sifflent alors je bouche mes oreilles avec mes mains et je me baisse, je suis effrayé.

Apeuré.

Et à la quatrième détonation je cours.

Je cours comme j'ai jamais couru auparavant, malgré la lourdeur de mon sac d'école je continue à courir en direction de mon quartier.

« Et si on s'aimait, toi et moi  ? » - Layal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant