« Et si on s'aimait, toi et moi ? » - Layal

04

Cité des Erènes,
Le lendemain.

Allongé sur mon lit, le regard dans le vide, je repense à la veille.

Je ne sais pas pourquoi mais mon instinct me dis que cet personne n'étais pas qu'un simple inconnu qui venait rendre visite à un défunt.

Il ne m'a même pas laisser le temps d'apercevoir ne serait ce qu'une partie de son visage qu'il s'est evadé comme un voleur sans même se retourner une seule fois.

Et je sais pas pourquoi sa m'intrigue autant ... sa me fracasse le cerveaux depuis hier soir.

Je souffle puis me lève de mon lit afin d'allée rejoindre ma sœur dans sa chambre.

Qui elle, était sur son ordinateur en train de faire ses devoirs.

Moi: tu fais quoi ?

Neila: rien de spécial, tu travaille pas aujourd'hui ?

Moi: non, c'est mon jour de repos.

Neila: c'est bien sa, dit-elle concentré sur son ordinateur.

Moi: oui, je me repose, mais y'a rien à faire ...

Neila: maman elle fais quoi ?

Moi: rien elle est sortit faire quelque course.

Neila: tu sais Layal, la dernière fois que j'ai parlé avec Djibril bah j'ai mis fin entre nous.

Moi: pourquoi ? Dis-je en fronçant les sourcils.

Neila: je me suis rendu compte que j'étais pas prête à vivre une relation sérieuse encore, je préfère me concentré sur mes études.

Moi: qu'est ce qu'il a dis lui ?

Neila: il a accepter, parce qu'il se sentais pas prêt aussi, dit-elle en affichant un petit sourire triste.

Moi: vous êtes encore jeunes, si vous devez vous retrouvez alors tu le retrouvera.

Neila: tu sais il n'a même pas essayé de me retenir ... j'ai l'impression qu'il s'en foutais.

Moi: tu sais un homme sa montre pas forcément ses sentiments, ils retiennent tout en eux, alors peut être qu'au fond il était triste et en colère mais il te l'a juste pas montré.

Neila: je sais pas, j'suis un peu perdue.

Moi: je pense pas qu'il s'en foute, vraiment, au fond de lui il doit être triste crois moi bien.

Neila: t'a déjà aimé un homme Layal ?

Moi: non jamais ma chérie, dis-je en riant.

Neila: hum, dit-elle pensif.

Moi: allez vas-y j'te laisse te concentrer sur tes devoirs.

Neila: oui il faut que je le finisse pour demain en plus, dit-elle en soufflant.

Moi: bon courage ma petite intello.