02

1.4K 98 258
                                    


Cité des Erènes, 16h08.
1 mois plus tard.

Le temps passait, les blessures ne s'estompaient
pas mais la vie devait reprendre son cours,
J'avais repris ma routine et j'ai commencé un nouveau travail en tant que assistante de gestion dans une entreprise pour reprendre un rythme de vie.

J'étais pas vraiment prête à revivre ma vie ici mais j'avais pas le choix.

Ils y avaient toujours les mêmes têtes au quartier, les mêmes filles qui traînent en bas des bâtiments, les mêmes enfants qui jouent au foot au stade du quartier, les mêmes tête qui vendent la mort aux gens pour subvenir à leurs besoin.

Rien n'a changer ici.

Absolument rien.

J'avance le long de cet pente pour rentré chez moi quand je me fais klaxonner par un scooter.

: mais non me dis pas c'est toi ? T'es revenu ?

Il s'arrête près de moi et me sourie en me montrant toute ses dents.

Salif, qui a passé toute ses années de scolaire avec mon frère.

Moi: eh si c'est moi, dis-je en souriant faiblement.

Salif: ça fais plaisir de te revoir Layal, ça fais longtemps.

Il me suie en scooter et affiche un grand sourire au lèvre en me fixant de haut en bas.

Moi: oui ça fais longtemps.

Salif: ta pas changé j'te ment pas, toujours aussi rayonnante.

Moi: merci Salif.

Salif: alors t'es revenu pour de bon maintenant ?

Moi: oui pour de bon ça y est.

Salif: ta bien fait, ta maman elle était malheureuse sans toi j'te ment pas on l'a voyait souvent triste.

Moi: j'suis revenu maintenant je re pars plus c'est finis.

Salif: ta raison, en tout cas ça m'a fais plaisir de te revoir Layal hein.

Moi: moi aussi, dis-je en affichant un sourire.

Salif: j'aimerais bien garder contact avec toi tu sais ? Tu veux pas me passer ton numéro ?

Moi: non je préfère pas Salif, dis-je honnêtement.

Salif: non mais tranquille, c'est juste histoire de prendre de tes nouvelles tu connais, dit-il gêné.

Moi: on habite dans le même quartier, tu prendra de mes nouvelle t'inquiète pas.

Salif: ouais mais ... dit-il avant que je lui coupe la parole.

Moi: elle va bien ta soeur ? Dis-je en changeant de sujet rapidement.

Salif: ouais el hamdulillah passe à la maison un jour sa lui fera plaisir de te re voir.

Moi: quand j'aurais le temps inch'Allah.

Salif: bah vas-y Layal j'suis content que tu sois revenu vraiment, j'y vais prend soin de toi.

« Et si on s'aimait, toi et moi  ? » - Layal Où les histoires vivent. Découvrez maintenant