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✨✨Bianca ✨✨
Letho me dépose un peu en avance sur le campus, aujourd'hui. Nous sommes le mardi 10 septembre, et les cours commencent officiellement.
La deuxième année sera décisive pour beaucoup d'entre nous. J'ai intérêt à maintenir des notes excellentes, sinon, je vais me faire épingler sur la cheminée des Darell. Par mon propre père.
Tandis que je traverse l'immense étendue d'herbe, les quatre bâtiments à l'architecture gothique me font face. Je me dirige vers le plus grand, au centre, qui accueille le hall d'entrée et le plus grand amphithéâtre du campus.
J'aurai vraiment dû me coucher plus tôt. Je suis à moitié léthargique et je n'ai qu'une envie : remplir mon sang de caféine. Ce n'est pas ma faute si à chaque fois que je commence à m'endormir, mon cerveau me fait penser à un tas de trucs. Un tas de trucs que j'essaye d'ignorer, surtout.
Mes yeux pas tout à fait réveillés se braquent sur les tourelles qui entourent l'édifice aux anciens. Franchement, cet endroit fait un peu flipper, si vous voulez mon avis.
J'adore.
Je ne peux que m'imaginer toutes les nombreuses choses qui se sont déroulées ici. C'est chargé d'histoire, quoi qu'on en dise. Et quand ma famille et celle des Fitzroy ont ouvert les lieux vers 1920, ça avait beau être présenté comme un lieu élitiste, le système de bourse s'est rapidement mis en place pour appâter certains des meilleurs élèves de tout le comté.
Je passe le seuil de l'immense entrée du bâtiment principal. Mon regard clair est braqué sur l'emblème gravé au-dessus de la lourde porte : les contours du bâtiment principal s'allient avec l'hermine et la balance, le tout entouré de feuilles de chênes recouvertes d'or.
Je ne regarde pas où je vais, si bien qu'une grande silhouette manque de me heurter. Ou est-ce moi qui ai failli la percuter ?
— Mademoiselle Darell, vocifère une voix, pourriez-vous arrêter de rêvasser et regarder où vous allez ?
Je fais un pas sur le côté en remarquant qui se tient là. Le directeur Viellicht.
Putain, je déteste ce type qui pète plus haut que son cul. Il pense que parce qu'il a un peu de pouvoir et d'autorité, nous sommes inférieurs à lui.
— Bonjour, je le salue avec un sourire hypocrite.
Il voit bien que je ne l'aime pas et je suis persuadée que c'est réciproque, même s'il est proche de mon père. Ses petits yeux de vermine se posent sur ma tenue tandis que sa main droite caresse sa moustache noire.
— Je vois que vous avez enfin fait un effort vestimentaire. Bien.
Il se moque de moi. Même si les uniformes ne sont pas obligatoires – sauf pour les occasions – le style vestimentaire reste assez stricte ici. Et même si je n'ai jamais été sage ou exemplaire, je me suis toujours habillée comme les connards comme lui le demandaient.
Je serre les poings avant de remonter mon sac sur mon épaule.
— Je n'ai pas eu besoin qu'on me le rappelle pour écouter cette règle, je rétorque sans pouvoir m'en empêcher.
Son visage devient encore plus rouge et il inspire vivement, emprisonné dans son costume bordeaux.
— Ne me lancez pas sur les règles, Mademoiselle Darell. Je ne crois pas que vous devriez faire la maligne sur ce sujet. Surtout face à certains de vos comportements débiles pendant votre première année.
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Price of legacy
RomantikDans la ville de Savannah, dans l'Etat de Géorgie, tout le monde connaît les familles Darrel et Fitzroy. Elles tiennent les rênes de la ville depuis des décennies. Et si les deux familles les plus puissantes de la région ont fini par devoir travail...