TOME UN - Chapitre 2.

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- CHAPITRE 2 -

Repère chronologique : 31 octobre 1981.

Merde ! lâcha Sirius.

Un lourd silence pesant tomba sur le salon, rompu par le sifflement des sortilèges qui rebondissaient sur les murs extérieurs du manoir. Quelque part, une vitre explosa. Lily poussa un cri de terreur et se réfugia aussitôt dans les bras de son mari, tandis que tous les autres sortaient leurs baguettes.

Immobilis ! fit le professeur Dumbledore.

Le corps de Peter s'effondra, sans que celui-ci n'ait eu la moindre chance de se défendre,  tant toute son attention était obnubilée par l'agitation qui régnait à l'extérieur. Le directeur en profita pour le ligoter et Sirius sentit une malsaine satisfaction l'envahir à cette vision.

—Nous devons partir, souffla Remus en surveillant l'extérieur à travers les rideaux clairs du salon. Ils sont bien trop nombreux pour nous.

—Non ! s'exclamèrent James et Sirius. Je reste, ajouta le premier. Je ne les laisserai pas attaquer ma maison sans me défendre !

—Partons, rétorqua Lily en s'accrochant à son bras. Pense à ton fils !

—Heilen et toi allez le mettre en lieu sûr, répondit son mari. Je ne veux pas que tu assistes à cette bataille.

—James !

—Lily, mon amour, fit-il en lui attrapant les mains, tu dois protéger notre fils. Rendez-vous à Poudlard, préviens les autres membres de l'Ordre pour qu'ils viennent nous porter secours !

—Non, pleura-t-elle, je veux rester avec toi...

—Ta mission de protéger Harry est bien plus importante, assura-t-il. Allez, foncez ! Et n'oublie jamais que je t'aime, que je vous aime au-delà de l'univers tous les deux.

—Je t'aime aussi, répondit-elle.

James l'enlaça, attrapa son visage et l'embrassa aussi intensément qu'il le put, réprimant tant bien que mal ses propres larmes en sentant le goût salé des siennes sur les lèvres de son épouse.

Après un dernier regard, Lily attrapa la main de son amie et les deux femmes filèrent à l'étage.

James prit une profonde inspiration avant de rejoindre ses amis. Il croisa le regard plein d'amertume de son meilleur ami et les deux hommes surent : ils feraient tout ce qu'ils pourraient pour protéger Harry. James était prêt à donner sa vie pour sauver celle de son fils et il sut, en regardant Sirius, que celui-ci l'était tout autant.

—Qu'allons-nous faire de lui ? demanda Remus en désignant le corps immobile de Peter.

D'un nouveau moulinet du bras, le professeur Dumbledore rendit le jeune homme invisible, déclarant qu'ils n'avaient pas le temps de s'occuper de lui, simplement qu'ils devaient s'assurer que les mangemorts ne l'embarquent pas.

Ceux-ci remplissaient peu à peu le jardin, continuant de jeter des sortilèges tout autour de la maison. James pria pour que sa femme et Heilen aient eu le temps de transplaner avant de se positionner sous la fenêtre brisée. Alors, caché, il lança son premier sortilège, qui frappa un ennemi en pleine poitrine. Celui-ci s'effondra, sous le regard estomaqué de son acolyte, et la bataille commença.

Ils se défendirent tant bien que mal, évitant les sortilèges et les morceaux de briques qui leur tombaient dessus à mesure que la maison se dégradait. Du coin de l'œil, il vit Dumbledore et Sirius sortir de la maison, luttant de toutes leurs forces contre un groupe de quatre mangemorts qu'ils parvinrent à maîtriser sans le moindre mal. Mais à mesure qu'un ennemi tomber, un autre apparaissait brusquement et bien vite, les quatre hommes se retrouvèrent en position de faiblesse, contraints de sortir de la maison dont la structure menaçait de s'écrouler.

UN SEUL ACTE PEUT CHANGER UNE VIE [en cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant