Chapitre 1 : Sea'café

118 8 5
                                    

   Harper Anderson
7h
Seattle

    « Bip bip bip » était le son qui résonnait sans cesse de mon réveil, mes oreilles saturaient, comme si on me faisait couler de la lave dans ces deux petites choses collées à mon crâne, quelle sensation horrible, de plus, de quel droit se permettait-il de me sortir de mon beau rêve. Je ne manquai pas de le prendre et de le lancer sur le mur afin qu'il se casse ! Oups . . J'oubliai que j'allais en avoir besoin demain . . Comment vais-je faire, je dois en racheter un, je ne veux pas que mon téléphone subisse le même sort, m'enfin, je me lève enfin.

    Je me dirigeais donc vers ma salle de bain pour me préparer, je me regarde dans les yeux par le biais du miroir, on dirait un caniche mouillé qui vient tout juste de secouer sa tête pour se sécher, et puis je sentais mauvais alors je décidai de prendre une douche, ce que je fis sans attendre, j'y entrais en réglant l'eau à 40°C.
Mes beaux cheveux bruns ondulés naturellement étaient extrêmement gras, je décide alors de les shampooiner pendant cinq minutes j'entretenai mes cheveux et ensuite me lavai le corps avec mon gel douche. Puis je sortis et ne manquai pas de me sécher.

    — Bien mieux comme ça. Déclarais-je comme si je venais de nettoyer toute ma maison de fond en comble.

    Je me posai donc devant la glasse en me séchant les cheveux et en appliquant mes crèmes avant de me maquiller complètement : fond de teint, anti-cernes, poudre, blush, crayon, fards à paupières, mascara, eyeliner, eyelighter, gloss, enfin bref un maquillage complet.

    Puis je m'habille et pris soin de choisir chaque pièce de ma tenue pour qu'elles aillent toutes bien ensemble.

    Je descendis alors mes escaliers pour enfiler mes chaussures et ma veste pour sortir et me rendre à mon lieux de travail lorsque j'appercu un post-it sur la porte, je ne pu le rater, c'était un mot que j'avais surement dû écrire la veille, comme à mon habitude, à force, j'en oublie ce que j'écris, il me dit : « regarde sur ton bureau ».

    Ni une ni deux je me précipitai à l'étage dans ma chambre et y jetta un coup d'œil. « Merde » Dis-je alors en voyant mon projet d'art plastiques que je devais rendre demain, je suis en école d'art, c'est mon rêve.

    — Là c'est la grosse merde ! Dis-je encore une fois en constatant que je ne l'avais qu'à moitier commencer et que je n'aurais jamais le temps de le terminer à temps. Dans tous les cas, je dois aller travailler, j'y passerai la nuit, tant pis j'ai envie de dire, je ne peux que m'en prendre qu'à moi-même.

    Comme à mon habitude, je traversais la rue pour aller à mon lieu de travail, un joli restaurant français en plein Seattle, il est très petit, il faut le dire, c'est le Sea'café.
Un jeu de mot assez marrant car le thème n'est pas uniquement la France mais également l'océan, et on l'a nommé comme ça car Sea est le début de Seattle mais il signifie également océan et le « é » de café marque le français, oui je sais c'est tiré par les cheveux.

    — Salut ! Dis-je en saluant Thomas le cuisto et les quelques autres serveurs travaillant ici.

    — Tu es en retard. Me fit remarquer mon patron, Antoine.

    — Oui en fai.. Essayai-je de me justifier avant qu'il me coupe.

    — Tu n'as aucune excuse c'est simple, tu n'avais pas à être en retard et pour la peine tu t'occuperas de la fermeture ce soir pendant que les autres partiront en avance. Qu'est-ce qu'il est rude !

    — Non s'il vous plaît j'ai une bonne excuse ! Soufflais-je.

    — Tu m'en verras navré. Me cracha-t-il.

Captive Contre Son Gré (quoique...)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant