Nature morte

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À toi j'écris, dans l'espérance
De te dire, sans interférences
De notre ancienne amitié,
De ce qui m'a si imprégnée.

Laisse moi te dire,
J'ai observé ce lien
Qui a été soufflé dessus, sans traces de cire
La bougie de notre amitié s'est éteinte, sans qu'il ne reste rien.

Avant cela, je t'avais déjà remarqué
Te cacher dans la brume
Je ne sais pas si l'amertume
Me visitera, car de nos rires je me souviendrais.

De tes mots tu t'es servi
Pour couper une corde invisible
Qui nous tenait réunis
Par une décision irréversible.

Je préfère louer ton courage
Que tu as usé pour parler avec bienveillance
Alors que vous avez fait déferler un orage
Et ôté le dernier souffle de vie qui me restait.

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