Projet

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Assise sur le rebord de sa fenêtre de chambre, elle contemplait la vue.
Les champs, les arbres, le lit de la rivière qui disparaît au loin.
Le vent dansant dans les feuilles.

Elle se place toujours ici pour réfléchir, lire ou flâné tranquillement.

Mais en cette instant ses pensées sont désagréable.

Pannonique avait lu et relu le bout de papier.
Elle le tenait encore dans sa main pendante négligemment dans le vide. Son regard se portait dehors. Ses yeux suivaient un oiseau qui passait d'arbre en arbre jouant avec un congénères.

La jeune femme avait reconnu l'écriture.
Elle soupira.

"Pietro...tu n'abandonne donc jamais "

La veille, Nina était réapparu dans sa loge, un homme avait déposé l'instrument dans son étui et était reparti aussitôt.

La avait rassemblé ses affaires et quitté l'opéra a la hâte, autant pour échapper au directeur, que pour échapper au fantôme de son ami.

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Il avait ruminer toute la soirée. Son message était transmis, maintenant il devait attendre. Encore.
Pietro avait envoyé une lettre à Zdena la veille. C'était presque en désespoir de cause, n'ayant aucune réponse de la créature.
Le professeur se répétait sans cesse qu'il le devait pour les victimes.

L'homme c'était résigner a contacter cette personne que son esprit c'était évertué a effacer. Cette anomalie dans ses souvenirs, cette tâche qu'il voulait nettoyer, mais qui pourtant avait son importance.
Il ne s'était concentré que sur Pannonique. Son amour était indéniable. Bien sûr, au début, le temps passant et la distance avait accru ses sentiments pour l'intéressée.
Mais après un certain temps ses sentiments c'était comme noyés au fond de lui.

Quand il l'avait revue dans les coulisses, un sentiment c'était ravivé au plus profond des abysses de son cœur. Mais Pietro savait que ce ne serait jamais comme avant.
Il sentait encore l'amour, l'amitié et l'admiration qui l'avait pour cette jeune femme.
L'écrivain savais aussi qu'un autre sentiments c'était mêlé a tout ça, un sentiment douloureux et mélancolique de vielle nostalgie. Comme si ses sentiments ne lui appartenait plus vraiment. Il les admirait comme un spectateur muet devant une pièce de théâtre.

Son espérance résidait dans l'attente d'une réponse de la recluse, son être s'accrochait a ses souvenirs.

En réfléchissant, se remémorer le passé l'avait forcé a admettre que la personne la plus proche de l'intouchable était la Kapo au barres de chocolat.

Pannonique avait réalisé l'exploit de retourner cette femme. Un lien unique s'était instauré entre elles.

Pietro s'affala sur son canapé, ôta ses lunettes et les laissa tomber sur la table avec désinvolture.

Il fixa son mur. Une vieille affiche un peu décoloré de la Vénus de Botticelli y trônait.
L'homme fixa le visage de la femme avant de s'endormir écrasé par la fatigue.

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Une enveloppe était arrivé dans sa boîte au lettres. Elle la jeta sur la table du salon et n'y prêta plus attention.
Celà lui changeait des pubs, des factures et du loyer qu'elle recevais depuis son retour.

La jeune femme était toujours dans la même rue, dans le même immeuble et dans le même petit appartement dépourvu de décoration, composé du strict minimum.
Elle n'avait même pas déballé ses affaires. En contemplant le vide blanc délavé de l'appartement, elle songeait fortement a le décoré.

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⏰ Dernière mise à jour : May 29 ⏰

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Les noyés et les miraculés, 13 ans plus tard...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant