Love fail / Tom Kaulitz /

𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇ℯ 𝟾

Quelques heures plus tard

Pdv Bill :

Je suis assis autour de la table basse de mon salon, en train de faire un jeu de cartes avec Ava. Quand ma mère, à côté, répond au téléphone.

-Oui, je suis bien sa mère. Dit-elle après quelques secondes de silence, où elle écoutait attentivement la personne à l'autre bout du fil.

-Comment ça ?! Mais il va bien ?! S'exclame-t-elle avec inquiétude.

Moi et Ava stoppons notre partie et regardons ma mère avec intérêt.

-Oui, nous arrivons tout de suite. Répond-elle en se levant rapidement du fauteuil où elle était assise tranquillement il y quelques minutes.

-Qu'est-ce qui se passe ? Demandais-je en me levant à mon tour.

-Tom est à l'hôpital. Murmure-t-elle encore sous le choc.

Je crois que je deviens aussi blanc que les murs qui m'entourent.

Personne ne dit plus rien, c'est à peine si on ose ouvrir la bouche. Nous commençons à mettre nos chaussures et manteaux avec une efficacité qui est plutôt rare chez nous.

Maman va chercher Gordon et nous nous hâtons d'aller dans la voiture.

Nous roulons vers le seul hôpital de notre petite ville, qui est d'ailleurs aussi petit que celle-ci.

Je tape frénétiquement du pied contre le sol de la voiture. Je pense à tous les états possibles dans lesquels nous pourrions retrouver mon frère. Et ils sont tous plus horrible les uns que les autres.

Après des minutes qui m'ont paru des heures, la voiture arrive au parking de l'hôpital.

Avec la même rapidité que nous avons mis pour sortir de la voiture, nous allons voir l'accueil et une dame nous indique la chambre où se trouve Tom.

Nous ne perdons pas plus de temps, nous prenons l'ascenseur et nous dirigeons vers le numéro de chambre indiqué.

Alors que nous trouvons finalement, la porte s'ouvre sur un homme en blouse blanche.

-Vous devez être la famille de M. Kaulitz ? Demande-t-il, en refermant la porte derrière lui.

-Oui. Répond simplement ma mère, en attente de plus d'information.

-Tout d'abord, nous nous excusons de ne pas avoir pu vous prévenir plus tôt. Mais il a fallu attendre que votre fils se réveille pour avoir les moyens de vous contacter.

Ma mère hoche la tête à plusieurs reprises pour faire part de sa compréhension au docteur, qui s'adresse maintenant principalement à elle. Mais je sais qu'elle fait souvent ça quand elle est stressée ou quand elle essaye de reprendre le contrôle sur la situation.

Le médecin regarde autour de lui pour s'assurer que cette discussion reste seulement entre nous, puisque nous sommes quand même dans le couloir.

-Votre fils à subit un choc assez violent sur l'arrière de son crâne. Rassurez-vous, il va bien. Il a été retrouvé inconscient dans la rue, un passant nous a appelés et nous avons fait au plus vite. Pour le moment, heureusement, il n'y a aucun signe qui pourrait nous faire penser à une commotion cérébrale. Mais pour plus de prudence, il est préférable qu'il reste ici quelques jours pour que nous fassions un suivi de son état. Nous ne pouvons pas être complètement sûrs que son cerveau n'a pas été touché. Bien sûr, si vous ne consentez pas à ce qu'il reste ici, vous avez tous les droits de refuser, mais sachez que ce serait peu prudent. Nous dit-il en gardant toujours un ton très neutre, ce qui témoigne de son professionnalisme.