32. Gimme A Look

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HAPPY ONE YEAR OF HARD !!!

Ça fait déjà un an que je poste, je n'arrive pas à y croire, et j'ai toujours pas fini mdrr.
Ça fait un an que j'écris ce livre, et même si parfois j'ai envie de l'arrêter tellement ça me retourne le cerveau, je suis quand même reconnaissante à la moi de l'année dernière. Merci d'avoir eu cette idée, j'aurais jamais autant rigolé devant mes propres idées dès que je changeais tout le plan de l'histoire parce que j'ai eu une idée de génie sur un coup de tête.

Kyle, 18 ans

- ... il va devoir repasser son année.

C'est la seule chose que j'entends durant le discours de la principale de mon lycée.
Je ne bronche pas, je comprend totalement leur décision même si ça me met hors de moi.

Moi, redoubler ?

J'ai raté les examens de fin d'année. J'ai séjourné au poste, occupé à me faire remplir mon casier judiciaire qui est à présent plein à croquer.

- Kyle, tu veux redoubler ? me demande ma mère en sortant de l'établissement que me sert de lycée.

Ça va faire bientôt un an que mes parents ne sont plus ensemble, et on commence petit à petit à s'y faire. Ma mère reprend le travail, mais moi j'ai passé une sale année à continuer la drogue bien qu'on m'ait déjà attrapé avec à Boston.

À cause de cette fille, cette blonde inconnue.

J'ai été emmené au poste de police sur le champ, et ma mère a bien évidemment été prévenue. J'ai passé une nuit horrible en la compagnie d'une officière qui n'osait même pas me parler.
Je n'avais rien pris ce soir là, c'est ça le pire.

Elle avait fait l'effort de venir jusqu'à Boston, où je me cachais depuis des semaines pour échapper au chaos de la maison.

- Gab n'est pas allé à l'école pendant deux semaines ! m'avait-elle dis pendant le trajet du retour.

- Tu es sa mère aussi, je ne peux pas toujours être là.

Elle ne répondit rien à cela, sachant pertinemment que j'avais raison.

Je me suis fais chier à cacher ce que je ressentais pour ne pas faire sombrer mon frère ou enfoncer ma mère encore plus bas. Et dès que j'ai eu besoin de me reposer, et prendre un moment pour réfléchir à ce qu'il m'arrive, tout dérape.

Je rejoins Alon et tout le reste de la bande au country club, pour une partie de tennis tant attendue. La rentrée approche, alors on profite des derniers instants de liberté.

Dès que je pose les pieds sur la terre battue, mes muscles se détendent et la pression disparaît. C'est comme si je revenais chez moi, dans mon endroit en sécurité. Je sais que personne peut m'atteindre ici, c'est moi qui maîtrise les lieux.

- Alors qu'est-ce qu'ils t'ont dit ces bâtards ? me demande Luke en m'accueillant sur le terrain.

- Je ne quitte pas l'aventure visiblement, vous allez devoir me supporter encore un an les gars.

- Tu redoubles ? m'interroge Alon choqué.

- Nan, nan ! Je reste une année de plus parce que je me fais chier, ironisé-je. Bah oui je redouble, imbécile.

- Si seulement tu t'étais pas fait chopper à Boston... c'était un peu con quand même, dit Noam.

Je lève les yeux aux ciel, il ne sait pas de quoi il parle. Ce n'était pas de ma faute, je me suis juste fait berner.

HARDWhere stories live. Discover now