REMEMBER ME

Chapitre 10

Et c'est reparti pour un tour.

Après aujourd'hui, j'en ai officiellement terminé pendant un temps avec les examens. Les prochains seront en mars ce qui me laissera le temps de me détendre.

Après la nuit horrible que je viens de passer, je vais devoir prendre toute la force du monde pour réussir à rester concentré aujourd'hui et à ne pas m'endormir.

Elia commence plus tard aujourd'hui alors je ne commence pas la journée en musique, mais le fait que cette marmotte de compétition se réveille pour me baragouiner une « bonne journée, tu vas tout déchirer » remplace toute la musique possible.

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Et bien ce ne sont pas les meilleures copies que j'ai rendues, mais le soulagement que cette journée se termine est bien trop important pour que je me lamente.

C'est donc complètement morte de fatigue que je me dirige vers la cafet' pour rejoindre Elia à qui j'avais promis un cookie.

Sur le chemin, je tombe sur Elyas qui discute avec Aloïs.

Génial.

Je passe devant eux sans rien dire espérant qu'ils ne me remarquent pas.

Rater.

J'entends des pas se rapprocher derrière moi.

- Ava attend !

Je continue d'avancer, mais il me rattrape rapidement.

- Nom de Dieu, ne me fait plus jamais courir comme ça !

Il s'arrête à mes côtés complètement essoufflé.

- Pardon. Je suis pressé, Elia m'attend.

- Parfait je t'accompagne ! Je suis sûr qu'elle sera ravie de me voir.

- Si tu le dis.

- Bon.

- Bon ?

- Pourquoi tu nous as évitées hier ?

Je hausse innocemment les épaules.

- J'étais pressé.

- T'es souvent pressé dit donc, une vraie ministre. Je voulais te présenter à la demi-sœur d'Aloïs.

- Sa demi-sœur ?

- Oui, elle s'appelle Inaya, tu ne l'as pas vue ?

Sa demi-sœur. Sa demi-sœur.

- Ava ?

- Hein ? Oui, si si je l'avais vue.

- Bon écoute faut vraiment que je me dépêche Elia m'attend déjà depuis un moment.

Sur ceux, je le laisse planté là et accélère le pas.

Désolé Elyas.

- Salut...

Je l'entends au loin.

Sa demi-sœur, il ne manquait plus que ça. Cela confirme tout ce que je pensais. Il est certainement comme elle, voir pire. Et peut être même qu'ils sont complices et qu'ils ont préparé un plan pour me faire le plus de mal possible.

C'est la seule explication possible.

Le plus vite possible, j'arrive à la cafétéria et rejoins Elia.

Je fonce droit sur elle à bout de souffle.

Elle attend que je reprenne mon souffle les sourcils en l'air.