Bonjour tout le monde ! Et voilà, une nouvelle histoire ! La publication du prologue n'était initialement pas prévue pour aujourd'hui mais ça m'arrangeait donc voilà : surprise ! J'espère que vous êtes tous prêts et prêtes à découvrir notre Magnus en célèbre chirurgien ? Alors bonne lecture ! Et encore merci à @AudreyCabaret pour toutes les covers de cette histoires.
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Il n'y avait presque personne dans les couloirs du service pédiatrique de l'Hôpital Saint Raziel, et Magnus ne put empêcher un frisson de le traverser des pieds à la tête. Il avait beau travailler ici depuis près d'une dizaine d'années, il n'appréciait toujours pas devoir faire les services de nuit. Peut-être avait-il regardé trop de films d'horreur dans sa jeunesse, mais un hôpital à l'abandon, vidé de ses patients, lui apparaissait comme le meilleur des décors pour une invasion de zombies mutants tueurs prêts à vous déchiqueter le cerveau. Est-ce qu'il avait déjà vu 28 jours plus tard ? Des centaines de fois, lorsqu'il était encore en fac de médecine. C'était peut-être même ce film qui lui avait donné envie de devenir neurochirurgien. Après tout, lui aussi déchiquetait des cerveaux. Enfin, il y avait bien longtemps qu'il n'avait plus opéré dans le cadre d'une neurochirurgie. Le médecin Indonésien s'était spécialisé dans la chirurgie infantile au fil des années et avait fini par intégrer le service pédiatrique comme médecin titulaire renommé. Il avait déjà écrit des articles, participé à des conférences et reçu des prix, toujours dans le cadre hospitalier afin de garantir à l'hôpital dans lequel il travaillait de quoi être subventionné et fournir à leurs patients les meilleurs soins possibles. Et pourtant, Magnus aurait pu rester anonyme qu'il n'en serait pas malheureux. Sans fausse modestie, l'asiatique assurait qu'il n'était pas devenu médecin pour la gloire, mais bien pour le sourire que ses jeunes patients lui offraient chaque fois qu'ils le voyaient. Lui-même, lorsqu'il était enfant, avait été sauvé d'une péritonite par un merveilleux médecin qui avait marqué sa mémoire à jamais et lui avait donné envie, à son tour, de sauver des enfants. Les adultes pouvaient prendre soin les uns des autres, mais les enfants avaient tout autant besoin de soin, si ce n'est plus, pour se remettre de maladies, graves ou non. Il n'y avait pas de petites infections, et même pour un rhume, le chirurgien veillait à ce que ses patients ne manquent de rien et à toujours être à leur écoute, ainsi qu'à celles des parents inquiets qu'il fallait rassurer sans cesse. Magnus Bane était né pour être médecin, et quand bien même certaines circonstances ne soient pas des plus favorables pour lui, il y mettait toujours tout son cœur et toute sa passion de guérir. Voilà pourquoi Magnus, qui travaillait normalement toujours de journée, s'était porté volontaire pour le service de nuit. Il avait une patiente prioritaire à soigner.
Pour l'heure, elle devait sans doute dormir encore, comme la plupart des patients jeunes et moins jeunes qui composaient l'hôpital. Puisqu'il avait encore du temps devant lui, le trentenaire se dirigea vers la salle de pause pour prendre un café en compagnie des rares chirurgiens qui, comme lui, avaient bien voulu travailler de nuit dans un hôpital qui sentait bon le film d'horreur. A l'intérieur de la pièce aménagée de meubles de bois clair et aux murs peints de diverses couleurs pastels l'Indonésien eut la surprise de constater qu'il était seul, ce qui signifiait que les autres étaient soit en consultation, soit en opération, soit aux urgences. Dans tous les cas, ça signifiait surtout qu'il allait pouvoir prendre un peu de temps pour lui et recharger les batteries avant d'aller voir sa patiente. Il était vingt-trois heures trente et il ne devait la voir qu'à une heure et quart du matin. Il avait le temps. L'Indonésien s'empressa donc de prendre un café double au distributeur pour tenir le coup cette nuit et il s'installa dans l'un des fauteuil moelleux qu'il appréciait tant en journée pour s'y vautrer de tout son long avec un soupire de satisfaction. Le trentenaire avait conscience de ressembler à un gros chat, ainsi lové dans son assise, mais il était beaucoup trop bien installé pour oser bouger et faire le moindre mouvement qui risquerait de briser sa bulle de douceur et de quiétude. Bien évidemment, il entendait encore au loin les bips réguliers des moniteurs, les petites sirènes d'appels aux infirmières et leurs pleurs de certains patients, ainsi que les murmures étouffés des infirmières et des parents soucieux qui tuaient le temps en espérant que les choses s'arrangeraient rapidement. Magnus connaissait chacun de ses bruits par cœur, plus rien ne l'étonnait à présent. Le chirurgien pouvait même reconnaître, la plupart du temps du moins, lequel de ses collègues arrivait rien qu'au son de ses pas sur le sol. Certes, l'asiatique n'avait pas non plus l'oreille absolue, mais il n'en était pas loin. C'était d'ailleurs même une qualité lorsqu'il fallait ausculter un patient. Ajoutez-y un sens de l'observation aiguisé et une personnalité colorée et vous obtiendrez le plus parfait des chirurgiens pédiatriques, plus connu sous le nom de Magnus Bane ! Le médecin rit de sa propre réflexion en secouant la tête. Le meilleur des chirurgiens peut-être pas, mais le plus passionné, c'était certain !
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Doctor Bane Tome 1 {Malec UA}
Fiksi PenggemarMagnus Bane est un grand (neuro)chirurgien au service pédiatrique de l'Hôpital Saint Raziel, à New York. Ou plutôt, Magnus était un grand chirurgien. Un an après la tragédie qui a brisé sa vie, le trentenaire reprend du service mais avec bien des di...