Jamais sans toi

Chapitre 4

Précédement:

-Je te laisse, j'ai une réunion et après on n’aura pas le temps de se voir avant la course sprint. Ce soir, dans ta chambre ?

-Pourquoi pas dans la tienne ?

-Comme ça tu n’auras pas à te traîner les affaires de Raph.

-Exposé comme ça, ça sonne comme un bon argument.

-Hum... ouais. Je t'envoie un message quand on part du circuit. À plus, je t'aime chéri. Dit-il en embrassant ma tempe.

-Moi aussi.

~~~

Je suis exténuée. Raph, lui, saute partout dans la chambre en portant le sac que son parrain lui a offert, sur son petit dos. In-fa-ti-ga-ble ce gosse. Pour ma part, je dépose les valises dans un coin de la chambre et mécrase sur le lit qui fait deux fois ma taille. On pourrait dormir à cinq dedans, il est si confortable. J’aurais pas dû accepter pour ce soir et dormir directement. Le petit brun me rejoint et se positionne à mon inverse, il me regarde dans les yeux avant que je ferme les miens. Il se rapproche et me fait un bisou sur le nez avant de coller sa joue à mon front.

-J'aime bien quand on fait un câlin.

-Moi aussi Raph, moi aussi.

-Tu es fatiguée ?

-Un peu, mais ça va passer après une douche.

-C’est à cause de moi ? Je sais que je n'ai pas été très sage cette après-midi.

-Mais non mon cœur, pourquoi tu dis ça ?

-Je ne sais pas. Il hoche ses petites épaules. Je voyais bien que tu nétais pas contente quand j'ai cassé la grande boite. Et puis les grands messieurs ont commencé à crier.

-Oh... c’est vrai que j'ai fait une drôle de tête et que les garçons ont crié, mais c’est parce qu’on a eu peur que tu te fasses mal.

-Donc vous ne m'en voulez pas ? Dit il avec ses petits yeux bleus.

-Non mon chat, des caisses il en a plein dans le paddock, parcontre les papouilles que tu adores, ça il y a que moi qui sais faire. Aller viens par ici.

Je lui tends mes bras, il se relève et vient se réfugier dedans, sa tête dans mon cou. Il sent mes cheveux comme lorsque qu'il était bébé et moi je lui fais des papouilles dans les siens.

-C'est à cause du match d'hier que tu es fatigué?

-En partie oui, en plus on est parti tôt ce matin. Et toi, tu ne les pas un peu ?

-Si, un tout petit peu, je te le promets. Mais je suis content de voir papa dans sa voiture. Il se relève et s’allonge complètement sur moi. En plus j'ai vu Sébastien Vettel et les pilotes Ferrari de loin, et ça aussi je suis content. On va bientôt manger ?

-Il est encore tôt pour passer à table, mais comme tu demandes. Tu sais qui vient manger ? Il secoue sa tête de droite à gauche. Lewis et George.

-Oh oui !

Il se lève et saute sur le lit en criant de joie. J'essaie de calmer cette petite boule dénergie, mais c'est peine perdue, il est beaucoup trop heureux. Soudain il s'arrête et saute du lit pour ouvrir sa valise et la mienne, il sort ma trousse de toilette et la sienne. Il part dans la salle de bain et fait couler de l’eau dans la baignoire. Il revient dans la chambre avec un grand sourire.

-Qu'est-ce que tu fais ? Dis, j’en me mettant sur le bord du lit.

-Je t'ai fait couler un bain pour que tu te reposes un peu avant de manger.