WILMON - À rideaux fermés [TRADUCTION - EN COURS]

Chapitre 1 - Partie 3

Eh voici la dernière partie du chapitre 3 ! Comme d'habitude, n'hésiter pas à laisser vos réactions au court du chapitre ou votre avis à la fin de celui-ci, et votez et partagez si ça vous plaît. Bonne lecture !

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Le jour de mon départ pour mon service militaire est finalement arrivé. Le jour est à peine levé. Simon dort paisiblement dans mes bras. J'adore me réveiller comme ça, juste à côté de lui, nos corps emmêlés. Je me réveille généralement avant lui, alors je reste allongé et j'admire à quel point il est beau. C'est une façon parfaite de commencer une journée. Maintenant, ça me rappelle juste à quel point il sera loin de moi pendant si longtemps. Je l'ai vu plusieurs jours par semaine au moins toutes les deux semaines durant tout l'été. Avant de venir me voir, il était en Argentine pour rendre visite à sa famille. Ils ont célébrés l'obtention de son diplôme et celui de Sara. Ils sont partis pendant trois semaines. Ça a été difficile, mais à son retour, il est resté avec moi pendant une semaine complète. À son réveil, Simon ouvre doucement les yeux. Il se colle encore plus à moi qu'il ne l'était déjà.

"Comment tu vas ce matin ?" me demande-t-il alors que ses doigts caressent ma joue. Il sait que je suis loin d'être heureux de partir.

"Tu vas tellement me manquer," je réponds. Je ne veux pas partir loin de lui. Je veux rester allongé dans ce lit toute la journée avec lui.

"Tu n'es pas encore parti, d'accord ?" réplique-t-il. "Tu vas me manquer aussi, mais ne gâchons pas notre notre dernière matinée ensemble en pleurant. D'accord ?" J'acquiesce, même si je sens mes yeux se remplir de larmes. Je fais tout ce que je peux pour ne pas pleurer. Je ne veux pas que ce moment soit triste. Pas pour l'instant, du moins. Il nous reste encore plusieurs heures avant que je doive partir. J'ai échoué. Je sens mes larmes couler le long de mes joues. Simon les essuient du bout des doigts. Nous passons le reste de la matinée au lit, à nous embrasser et à nous serrer dans les bras l'un de l'autre. Je remplis mes poumons de son odeur, mémorise son corps avec mes mains. Nous marchons à travers les couloirs en direction de la cuisine, nous décidant finalement à nous lever pour prendre un petit-déjeuner. Une des femmes de ménage passe l'aspirateur dans le couloir.

"Prince héritier Wilhelm, on m'a chargé de vous informer qu'August est ici pour vous dire au revoir avant votre départ," dit-elle. Je soupire. August et moi ne nous apprécions pas vraiment, tout le monde le sait au Palais. Il a fait du chantage à Simon pour l'entraîner dans un trafic de drogues avec lui pendant notre première année à Hillerska. Après ça, quand Alexander s'est fait prendre, il a essayé de faire porter le chapeau à Simon. Je ne l'ai pas laissé faire. Je ne pouvais pas perdre Simon. Ni avant, ni maintenant.

"Merci Agnes", je réponds. Simon et moi nous dirigeons vers la cuisine et prenons un petit-déjeuner. Si je dois voir August, je ne veux pas avoir faim. Ça entacherait encore plus mon humeur. Après le petit-déjeuner, nous nous dirigeons vers la salle de séjour. J'y vois August assis dans un fauteuil et mes parents sur un canapé pas très loin. Nous nous asseyons avec eux jusqu'à ce que mes parents annoncent qu'ils doivent s'occuper de quelque chose et quittent la pièce, nous laissant seul avec mon adorable cousin au second degré.

"Wille ! Ça fait si longtemps depuis la dernière fois," dit August. Ça ne fait pas assez longtemps à mon goût. Il est tellement énervant. Je me demande pourquoi il ne reste pas plus à l'écart. Ce serait beaucoup mieux ainsi.

"Évidemment," je réponds froidement.

"Et ça fait une éternité, Simon. Comment vas-tu ?" demande August. Il n'en a strictement rien à faire. Je sais qu'il n'en a rien à faire. August était à l'étranger il y a quelques semaines encore et il n'était même pas présent à ma remise de diplôme. Au moins quelque chose dont j'étais heureux.

"Je vais bien," répond Simon.

"Et ta sœur ?" August et Sara ont eu une amourette durant le second semestre lors de notre première année. Ça a fini avec une énorme scène entre toutes les filles de la classe. August était l'ex de Felice. Et il n'a jamais était sympa avec Simon. Simon lui a pardonné, comme il le fait toujours, mais Felice ne lui a jamais vraiment pardonné de lui avoir caché sa relation avec August, même si elles sont resté en bons termes jusqu'à la fin de nos études. Après ça, elles ne sont pas resté en contact.

"Sara se porte très bien sans toi," répond Simon.

"Et tu continues de tourner autour de Wille comme un petit toutou, à ce que je vois," commente August. Je sens mon sang bouillir. Je ne sais pas pour qui il se prend en disant ça à Simon. Que j'ai invité. Je n'ai pas invité August, mais il est est tout de même là. Si mes parents avaient su qu'il venait, ils m'auraient sûrement prévenu, la veille tout au plus. Ils savent qu'on ne s'apprécie pas. Principalement parce qu'il agit comme un connard avec mon petit-ami.

"Au moins, moi, Wille m'a invité ici," rétorque Simon. "Wille n'a plus de contact avec toi depuis que tu as eu ton diplôme. Alors qui t'a invité ? Ce n'est sûrement pas Kristina ou Ludvig. Ils n'inviteraient jamais un harceleur." Simon n'a pas besoin que je le défende. Il le fait très bien lui-même. Mais je ne peux pas accepter qu'August appelle mon copain un petit toutou.

"Alors ils ne sont que Kristina et Ludvig pour toi maintenant ?" questionne August. Maman et papa ont demandé à Simon de ne pas utiliser leurs titres assez rapidement. "Wille, s'il-te-plaît, ne me dis pas que tu le baises en plus de ça."

"Je t'emmerde August. Je n'accepterai que tu t'assoies ici et que tu viennes nous insulter Simon et moi. Dégage ou j'appelle la sécurité pour te faire évacuer," je dis. Je veux qu'il parte pour plusieurs raisons. Je veux passer les dernières heures qu'il me reste avant de partir en compagnie de Simon. Simon et moi retournons à ma chambre. J'ai dit à Malin que je voulais qu'August soit parti avant mon départ. Elle l'a mis à la porte, sans poser de question.

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Au moment de partir, je suis habillé d'un costume militaire bleu marine, sous les conseils de ma mère. On m'a informé que des gens dehors voulaient me voir avant que je parte à l'armée. C'est-à-dire les médias et beaucoup de caméras. Je me rappelle quand Erik est parti faire son service militaire. Il était habillé exactement comme moi. Je porte sa vieille montre autour du poignet. Simon me sert fort. Sa tête est posée sur mon épaule, comme il le fait chaque fois qu'on se fait un câlin. Il va tellement me manquer.

"Wilhelm, il est temps d'y aller," annonce ma mère. Elle est habillée comme lors des événements officiels de la monarchie. Elle est censée aller dehors avec moi.

"Ok," je dis. J'ai simplement besoin de dire au revoir à Simon.

"Je t'aime," glisse-t-il au creux de mon oreille.

"Je t'aime aussi," je rajoute. Puis je presse mes lèvres contre les siennes, une toute dernière fois avant de partir.

"Appelle-moi dès que tu peux, d'accord ?" demande Simon. Je hoche la tête.

"Bien sûr que je le ferai," j'assure. "Au revoir." Simon embrasse mon front avant de se détacher de moi.

"Au revoir, mon ange," répond Simon. Je vois une larme rouler le long de sa joue. Pourtant, il sourit encore. J'ai revêtu mon masque de Prince héritier pour ne pas pleurer. Si j'avais été complètement moi-même, je me serais mis à pleurer aussi. Je déteste les au revoir. Depuis la mort d'Erik, je dis rarement au revoir. Je préfère dire "à plus tard". Comme une promesse que la personne que j'aime me reviendra. Ma mère et moi sortons et partons à la rencontre des médias. Simon reste derrière, à l'intérieur du Palais, là où il est protégé de tout ça. Là où notre amour est toujours à l'abri.

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Alors vos avis ? Et est-ce que la longueur des chapitres vous convient ? En tout cas, merci pour l'accueil que vous avez fait à cette histoire, les classements sont déjà incroyables après seulement 3 semaines ! À la semaine prochaine ;)