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Enfin arrivée chez mes parents, ça doit bien faire 6 mois que je ne les ai pas revus.

- Maman ? Papa ? Votre fille préférée est arrivée !

- Alors déjà, de un c'est moi leur fille préférée. Et de deux, ils sont dans le garage, ça ne sert à rien de me crier dans les oreilles.

- Quel accueil, ça fait plaisir ! Viens ici, ma grande sœur. Je cours lui sauter sur le dos avant qu'elle ne s'enfuie.

- T'as plus 10 ans, Winter, tu es lourde maintenant.

- Et tes muscles servent à décorer.

- T'as de la chance, toi.

M - Winter, chérie, comment tu vas ?

- Maman !!! Ça tu m'as manqué. Papa n'est pas avec toi ?

P - Ma fille adorée me cherche ?

- Ah ha, tu vois, Wendy !

- Peut-être, mais maman m'adore, moi.

M - Voyons, les filles, on vous aime pareil. Mais je préfère votre père.

P - Et moi votre mère.

- Berk, prenez une chambre. Viens, Winter, on monte tes affaires.

M - Dès que vous avez fini, venez nous aider avec le déjeuner.

- Oui, maman.

Wendy m'aide à monter mes affaires et s'affale sur mon lit pendant que je range un peu.

- Alors la sœurette, raconte-moi tout.

- Je me suis fait de gentils collègues et de nouvelles amies, le travail est sympa. On vient de commencer un nouveau projet... Elle me laisse parler sans m'interrompre jusqu'à ce que notre mère nous demande de descendre.

- Ok, je vois, tout se passe bien, mais tu ne m'as toujours pas parlé de ta copine.

- Alors de un, je n'en ai pas, et de deux, on doit descendre. Après toi. Je lui fais signe de passer devant et je ferme la porte derrière moi.

- Ne crois pas t'être tirée d'affaire.

On aide nos parents puis on s'installe à table. On discute ensemble quand nos parents nous annoncent les festivités pour ce Noël. Et je peux vous dire qu'on ne va pas s'ennuyer, presque toute la famille sera présente, ce qui veut dire une bonne quinzaine de personnes. Et qui est-ce qui va devoir tout préparer ? C'est nous.

On commence donc à râler avec ma sœur, sachant très bien que nos tantes vont ramener la moitié de la nourriture, que notre mère a déjà tout préparé au frigo et qu'on aura juste besoin de faire cuire au dernier moment. Mais quand même, il y aura du monde.

Après manger, je traîne dans la chambre de ma sœur en l'attendant. *ding*

Je vois à la notification que Karina m'a envoyé une photo. Je l'ouvre directement et découvre ma petite rose posée sur une jolie étagère.

K : Une belle place pour une belle fleur.

Je ne peux pas m'empêcher de sourire devant son message.

- Qu'est-ce qui te fais sourire comme ça ? Ta crush ??

- Non, une fleur.

- Si une fleur te fais sourire autant, je devrais me poser des questions. Fais voir. Je lui tends mon téléphone.

- Ne serait-ce pas ce que je t'ai conseillé d'acheter pour ta dulcinée ?

- Peut-être.

- Tu vas tous me dire ou je dois te menacer ?

- Tu sais, les pots de vin ça marche aussi.

- T'auras des cadeaux demain, alors raconte-moi tout.

- Bon, si tu veux tout savoir, c'est Karina.

- Ta supérieure ?

- Oui.

- Je me disais bien que quand tu as commencé à parler d'elle t'était différente. Je suppose que mon idée a marché.

- Oui, et là, c'est le premier message en tout cas pas pro qu'elle m'envoie, alors je suis contente.

- Attends, depuis 4 mois vous ne vous êtes même pas envoyé de message ?

- Bah, disons qu'entre le travail, moi qui la fuis puis elle qui me fuit, et puis le fait que je n'ose pas forcément l'aborder en dehors du travail, le temps passe.

- C'est vrai que tu n'es pas la personne la plus entreprenante que je connaisse, mais 4 mois, bon passons. Et donc, vous en êtes où ?

- Je lui ai proposé un dîner, mais comme on n'a pas le temps forcément, on s'est dit janvier.

- Ok, donc vous serez ensemble d'ici cet été, quoi ?

- Haha, très drôle. Non, j'aimerais bien avant, mais il faut qu'on apprenne à se connaître, etc., d'où le dîner.

- Et pour l'Angleterre du coup ?

- Je dois t'avouer que pour le moment, je n'y ai pas pensé, mais comme le délai a été réduit, ça m'arrange.

- Et le fait de partir y vivre, ça ne te dérange pas ?

- Y vivre ? Je n'y vais pas.

- Mais tu m'as dit que vous vouliez vous implantez là-bas et même à l'international.

- Ah oui, ça après, on n'est pas encore sûr, on n'a pas reçu de communication là-dessus, peut-être que c'est en cours de préparation.

- Le plus logique ça serait de mettre au moins l'une d'entre vous là-bas puisque vous faites le programme.

- C'est vrai que maintenant que tu le dis, ça paraît logique, et sachant que c'est elle la responsable, elle aura sûrement plus de chances d'y aller. Ça ne m'arrange pas ça.

- Ne fais pas une tête comme ça, si ça se trouve, elle ne va pas partir. Ce n'est qu'une hypothèse après tout, ou demande-lui, peut-être qu'elle a des infos. Maintenant que tu peux lui parler plus librement, profites-en pour apprendre à la connaître, même à distance, ça sera déjà un premier pas.

- Ouais, t'as raison, je vais faire ça. Merci.

- Qu'est-ce que tu ferais sans moi ? Je suppose que tu ne viens pas avec nous pour les dernières courses ?

- Non, je vais me reposer de cette semaine.

- D'accord, à toute.

Elle descend et part avec les parents. Je retourne dans ma chambre pour me reposer un peu, mais avant je réponds quand même à Karina.

Moi : Mais pas aussi belle que sa propriétaire.

𝑬𝒍𝒍𝒆 °ʷᶤᶰʳᶤᶰᵃ°Où les histoires vivent. Découvrez maintenant