Chapitre 4

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TW: Violence Sexuelle 

Seth

Je l'ai endormie assez rapidement avec le chloroforme et l'ai portée , jusqu'à ma voiture, sous les regards de certaines personnes un peu trop curieuses. C'est un bordel, mais Red s'en occupera, une chose est sûr c'est que je ne veux plus avoir à faire à cette fille. Je conduis plus prudemment quand je suis accompagné, que la personne soit consciente ou pas. Et pendant un court instant je me surprends à l'analyser.

Son nez est retroussé, ses lèvres sont d'une proportion parfaite. Je baisse mon regard et le pose sur sa poitrine, elle pourrait presque me plaire mais c'est la fille a Léon et c'est une petite souris et moi un très très méchant chat. Je n'en ferais qu'une bouché, elle a l'air tellement innocente que j'en suis certain mes luxures la traumatiseront à vie.

Elle bouge un peu, merde. La dernière chose que j'aimerai ce serait me retrouver avec elle, consciente, dans ma bagnole. Mais elle a l'air de faire un cauchemars finalement car après avoir retenue ma respiration, pendant trente secondes, elle ne bouge plus. Nous ne sommes plus très loin et j'en profite pour passer un coup de fil au trois petit cochon. Ils prendront le relais une fois que je serais là.

Ça sonne...

-Seth ? Que veux-tu ?

Leen, le plus jeune des trois, me répond d'un air agacé. Je comprends qu'ils étaient en plein milieu d'une mise à l'épreuve des nouvelles trainées.

-Je vous ramène une fille...

Il ricane et j'entends les deux autres se joindre à notre conversation.

-...ne la toucher pas, n'osez même pas essayer de respirer le même air qu'elle, préparer là pour un rendez-vous avec Red et disparaissez. Entendu ?

Plus un bruit, lorsque je termine de donner des ordres. Ils doivent être en train de débattre sur quoi répondre, ils se comprennent généralement par des regards qu'uniquement eux peuvent comprendre.

-Entendu.

Quand j'y pense cette fille a vraiment du cran, ne pas savoir dans quoi elle s'embarque et le faire si facilement pour son père mais malheureusement j'en reste convaincu, aucune femme ne fera partie de La Famille.

Je tourne enfin dans une ruelle sombre, nous sommes en dehors de Paris. Le domaine ce trouve sur un grand terrain assez accueillant.

La porte du garage s'ouvre automatiquement quand le détecteur finis d'analyser ma plaque d'immatriculation. Ils sont là. Ils attendent avec impatience le bout de chaire a moitié inconscient qui se trouve a coter de moi.

J'ouvre ma portière et me tourne vers Leen.

-Rappelles toi de ce que je t'ai dit au téléphone : tu la prépare et tu t'en vas.

-Qu'est-ce qu'il y a Seth, tu flippes que je te la voles ?

Il est ironique et plein de moquerie mais je garde un air sérieux. Je m'en fous de ce qu'ils feront avec elle mais pas Red.

-T'enverra Lucky la chaperonner quand vous aurez finis et prévenez Red de la visite qui l'attend, je dois encore régler des affaires ce soir.

Ils ouvrent la portière sans même me répondre mais je sais qu'ils ont compris que je ne rigole pas. Les trois petits cochons s'éloignent avec Mey et je remonte dans ma voiture en attendant qu'ils aient quitter le garage pour enfin respirer profondément.

L'air est moins respirable quand elle est à mes côté et je ne saurais expliquer pourquoi, elle a beau être d'une beauté qui me donne envie d'abuser de chaque centimètres de son corps, son côté "mademoiselle je sais tout et je suis trop curieuse pour tenir ma langue" me donne envie de la détester.

Je tape sur mon volant, voilà c'est ça je la déteste.

Je me rends dans une de nos boîte de nuit que je fréquente parfois. Le son assourdissant de la musique et les lumières vives m'enveloppent dès que j'entre dedans. C'est un endroit où je peux me perdre. Et ce soir, c'est exactement ce dont j'ai besoin.

-T'es tout seul ?

Une voix douce et mielleuse.

Une jeune fille se trouve à côté de moi pendant que je commande mon whisky au bar. Luc, le serveur, me lance un sourire coquin. Alors, j'examine de plus près la blonde qui me sourit. Elle doit m'avoir confondu avec son dentiste car j'arrive presque à voir que ses dents de sagesses n'ont pas poussées.

-Salut, enchanté Seth. Et toi?

La jeune blonde passe sa langue sur sa lèvre supérieur, elles sont pulpeuses mais ce qui est sûr c'est que ce ne sont pas celle de la petites souris que j'ai ramenée au domaine...

Merde ! c'est quoi ce bordel ? pourquoi je pense à cette emmerdeuse, la fille d'un traitre.

-Charlotte.

Elle pose sa main sur le haut de ma jambe à quelque centimètres de mon entre-jambe. Je souris et bois une gorgée de whisky.

-Alors Charlotte, je n'aime pas perdre de temps...

Je me penche vers son oreilles pour y murmuré mes envies malsaine.

-...et si ta jolie bouche me montrait de quoi elle est capable ?

Charlotte me prend par la main et me force à me lever, je finis mon verre d'une traite et la suit. On s'approche des toilettes, normalement je serais déjà en train de bander mais bizarrement aujourd'hui n'est pas une journée que je pourrais qualifiée de normale.

Elle pose les genoux à terre en plaquant son dos contre la porte des toilettes, lèves les yeux vers moi pendant que mon doigt caresse ses lèvres. Pendant qu'elle descend ma braguette je sens enfin mon érection prendre forme.

Pas trop tôt.

Mon jeans touche enfin le sol et elle se concentre maintenant sur la bosse apparente, et elle reproduit le même geste que tout à l'heure, elle humidifie ses lèvres.

Trop lent, je perds du temps là.

J'attrape son cou avec une seule main, l'obligeant à me regarder à nouveau, avec l'autre je baisse mon caleçon. Son visage face à mon sexe, elle devient violette dû au manque d'air, je sens presque sa trachée craquer. Je la relâche, remarquant les marques que j'ai causé.

-Maintenant, suce.

Je sais que je suis un peu cru mais si elle pensait que j'étais du genre doux, elle va le regretter.

Elle gémit de douleur mais exécute. Mais les vas et viens autour de mon membre sont encore trop lent. Quel idée, je ne baise pas des filles banales dans son genre, car je sais qu'elles n'arriveront pas à supporter et satisfaire mes dépravations.

Je la lâche du regard et accélère la cadence. Elle s'étouffe, mais je continue, sa tête frappe de temps en temps contre la porte. Je fixe celle-ci avec une sorte de rage, je n'entends plus les gémissement de Charlotte. Je rentre et ressors de sa bouche beaucoup trop rapidement. Je ferme les yeux prêt à jouir et une seule pensée me viens.

Mey.

J'ouvre les yeux a nouveau et regarde la jeune blonde encore au sol, son maquillage a coulé et elle est toute rouge.

-Avale.

Elle me regarde et crache a mes pieds. Puis, elle se lève et sa main atteins ma joue, ça brule. La fameuse gifle.

-T'es un grand malade !

Elle crie tout en ouvrant la porte des toilettes.

Bon, je dois bien avouer que je l'ai bien cherché, j'aurai du lui prévenir. Mais comment aborder mes envies sordides sans effrayé? La petite souris a tord je ne suis pas le méchant chat mais le lion le plus affamé du monde.

Ma soirée ne pouvait pas être pire. 

Un homme attendait pour aller pisser et me regarda d'un air moqueur. J'ai le regard noir, je pourrais tuer quelqu'un de mes propres mains mais cela m'apprendra a m'enfermer dans des toilettes avec la première inconnue venu.

Je prends du temps à tout analyser mais je remonte enfin mon jeans qui était toujours à terre. C'est l'heure pour moi de rentrer avant que cette journée ne se termine jamais.

Au-delà des apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant