Chapitre 15

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Les jours sont passés et je ne sortais plus de chez moi. Tout ce qui venait de se passer ou plutôt ce qu'il se passait dans ma vie depuis quelques années était beaucoup trop dur. Je pensais avoir le mentale, avoir la force nécessaire pour faire cette mission que Dieu m'avait confié, mais j'étais bien trop faible, je n'étais pas faites pour ça. Je décevais Dieu, et je le savais.
Alors je restais dans ma chambre, ce lieux où j'avais comme une sorte de paix. Personne ne venait me déranger, personne ne venait me poser de questions car ils savaient que je ne répondrai pas de toute façon.

Mes repas étaient apportés directement dans ma chambre, car je ne sortais pas non plus pour manger. Je ne sortais que pour faire la vaisselle, le ménage la nuit, me laver ou aller au toilette. Et cette situation, cette phase de dépression à durer pendant deux semaines.
La deuxième semaine, ce matin du dimanche 4 août, je fus réveiller par ma mère. Elle entra dans ma chambre, ouvrit la fenêtre puis les volets et enleva ma couette.
Elle me regardait fixement et j'ai su que cette fois-ci elle en avait marre de mon comportement. Et le plus terrifiant ce matin là, c'est lorsqu'elle m'a appelé par mon nom entier et qu'elle s'est exprimé en français au lieu de me parler en créole.

« Amalia Sarai Abia Sainte-Marie, je ne vais plus tolérer ton comportement. Pendant deux semaines tu as agis comme ça et je ne vais pas te laisser aller. Penses que je t'énerve, que je te fais chier ou que je ne veux pas te comprendre, je n'en ai rien à faire. Te voir comme ça me fait du mal. Tu fais du mal à tout le monde. Lève toi, on va à l'église et ce n'est pas une proposition, c'est un ordre, finit-elle par dire en créole. »

Je me suis levée de mon lit et j'ai trainé des pieds vers la salle de bain pour me préparer.
Après m'être déshabillée, je me suis dirigée vers la baignoire et je suis passée devant le miroir. Lorsque je me suis regardée, j'ai eu envie de pleurer. Je faisais tellement de peine à voir, je ressemblais à une morte vivante. Mes cernes étaient énormes et mes cheveux en pagailles. Il fallait sincèrement remédier à tout ça.
J'ai pris mon téléphone et voyant qu'il n'était que six heures du matin, j'ai décidé de me laver les cheveux. J'ai envoyer un message à ma mère lui demandant de mettre deux cuillères à café dans le congélateur et je suis allée me préparer.

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Nous sommes parties toutes les deux au premier culte ce matin là. J'ai voulu m'asseoir dans le fond mais elle m'a forcé à m'asseoir devant.
J'étais assise sur la chaise regardant dans le vide pendant que tout le monde était debout entrain de louer Dieu. Je ne pouvais pas faire l'hypocrite à me lever et louer Dieu alors que mon cœur n'y était pas, que mon âme s'égarait.

Puis il y eu cette louange pendant la Sainte Cène. Elle disait:

« Quand je songe à l'infâme croix, où Jésus fut meurtrit pour moi. Je vois ses mains, ses pieds percés, mon Sauveur aux bois attachés.

Son corps lié, de larmes trempés, dans le tombeau fut déposé ! L'entrée scellée, d'une lourde pierre, le Messi seul et délaissé.

Oh gloire au nom de notre Seigneur, gloire à son nom, à tout jamais. Nous chanterons sans fin tes louanges, oh gloire à toi oh Dieu !

Mais au matin, du troisième jour, le fils des cieux est ressuscité ! La mort n'est plus, elle est vaincue, les anges acclament Christ notre roi !

Oh gloire au nom de notre Seigneur, gloire à son nom à tout jamais ! Nous chanterons sans fins tes louanges, oh gloire à toi oh Dieu !

Il reviendra de blanc vêtu, percer la nuit, notre Jésus ! Et je serai, parmi les Saints, captivée par sa gloire sans fin.

Oh gloire au nom de notre Seigneur, gloire à son nom, à tout jamais ! Nous chanterons sans fins tes louanges, oh gloire à toi oh Dieu ! Oh gloire à toi oh Dieu ! Oh gloire à toi oh Dieu ! »

God Wants To Save You (Version Française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant