God Wants To Save You (Version Française)

Chapitre 30

Une semaine était passée, c'était maintenant la rentrée et toute notre famille était repartit car les plus jeunes devaient reprendre l'école. 

Je n'avais aucune réelle nouvelle de Martial mise à part un message m'indiquant la date de son retour. Quant à Rayane, je n'étais pas retournée le voir, je n'avais aucune nouvelle de lui et je devais avouer qu'il commençait à me manquer. 
J'avais donc décidé de ravaler ma fierté et d'aller le voir pendant le week-end, car de toutes façons je devais commencer à récupérer ses affaires pour les ranger dans sa chambre.
Oui, même si il m'avait profondément blessé, je voulais toujours qu'il vive à la maison. 

Alors ce samedi dès neuf heure j'y suis allée espérant qu'il ne soit pas dans sa chambre. J'espérai qu'il soit à la douche ou je ne sais où mais pas dans sa chambre. Je suis discrètement entrée et j'ai pu remarquer, pour mon plus grand bonheur, qu'il n'était pas là. 
J'ai donc commencé à prendre les affaires qu'il avait déjà rangé pour cette occasion. J'ai pris la moitié que j'ai emmené dans la voiture et je suis retournée dans sa chambre prendre le reste. 
J'ai réunis les dernières affaires et pendant que je m'organisais pour tout prendre en même temps j'ai entendu la porte s'ouvrir et doucement se refermer. J'ai tout de suite su qu'il s'agissait de Rayane et je n'ai pas voulu me retrouver et le voir. Je ne voulais toujours pas le voir, je ne voulais toujours pas lui parler. 

« Bonjour Amalia... dit-il hésitant. 

- Bonjour Rayane, lui ai-je dis froidement sans lui faire face. 

- Tu... prends mes affaires pour les emmener chez toi ? 

- Oui, à la maison. »

Je me suis tournée pour emmener le reste des affaires dans la voiture et il en a prit une partie pour m'aider. 
Nous sommes descendus et nous avons tout mis dans la voiture.
Je suis remontée pour aller prendre mon sac et mon téléphone que j'avais oublié dans sa chambre. Il a fermé la porte derrière lui et lorsque j'ai voulu sortir il m'a bloqué le passage. 

« Amalia j'ai besoins de te parler, s'il-te-plaît. 

- Je viendrai te chercher mercredi pour t'emmener à la maison après avoir signé les derniers papiers. 

- D'accord mais s'il-te-plaît écoute moi. 

- On se voit mercredi Rayane, dis-je en essayant en passer. 

- Il est dit: « Demandez et l'on vous donnera » je te demande quelques minutes pour que tu puisses m'écouter, donne les moi... s'il-te-plaît.

- Ok, dis-je en soupirant et en m'asseyant sur son lit. Tu as cinq minutes. 

- Je te jure que je ne pensas aucune des choses que je t'ai dites. Je suis un imbécile, tu le sais mieux que moi. J'ai tendance à parler et frapper avant de réfléchir . Mais sache que j'ai eu mal bien avant de recevoir ta main sur ma joue. Ça aussi ça m'a fait mal, il sourit légèrement, mais pas autant que lorsque j'ai vu que je t'avais blessé, pas autant que lorsque je me suis rendu compte de ce que je t'ai dis. Je te demande pardon Amalia. »

Il s'accroupit devant moi et prit mes mains dans les siennes cherchant à croiser mon regard. 

« Tu peux me répondre s'il-te-plaît ? Dit-il en essayant de croiser mon regard. Tu peux me gifler à nouveau, m'étrangler, m'insulter mais réponds moi. 

- Tu m'as vraiment blessé, dis-je sans le regarder. Mais peut-être qu'au fond je l'ai vraiment mérité. J'aurai dû t'y préparer avant, pas te l'imposer comme ça. 

- Non. Peu importe je n'aurai pas dû te le dire. Tu es tellement importante pour moi... J'ai cru te perdre dès l'instant où tu es partis. Mais visiblement, tu m'aimes trop pour ça. Tu es malgré tout venu récupérer mes affaires pour que je vive chez toi.