Chapitre 4

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Il faut absolument que je trouve un moyen de retourner dans mon monde, sinon je crois que je vais faire un meurtre en plus depuis que je suis là je me sens bizarre j'ai des nausées, je suis sûr que c'est leur air pollué. En tournant dans un couloir je tombe sur Opper.

-Ah tu tombes au bon moment il faut absolument que tu apprennes à te servir de tes pouvoirs avant la fête, au cas où.

- Au cas où quoi ?

-Rien ne t'inquiète pas bref le mieux pour commencer c'est d'aller dehors dans le parc pour ne pas casser quelque chose dans ce château.

- Oui ça serait mieux, je pourrais commencer par quel pouvoir ?

-Le 1er qui arrivera, ça risque d'être très long mais bon, pour apprendre tu as le droit à moi et Ren comme professeur.

-Ah ça c'est bien, je craignais de tomber sur Tyrone.

- Je comprends.

Pendant cette petite discussion, Opper me montrait le chemin jusqu'au parc qui au passage est vraiment magnifique, digne des contes de fées.

- Alors en plus d'apprendre à te servires de tes pouvoirs, tu vas devoir apprendre à te défendre.

-OK alors comment on s'y prend ?

-Généralement les anciennes reines ou rois, avait leur pouvoir depuis qu'il était enfant mais pour une raison que l'on ne put expliquer, toi tu ne les as pas. Donc on va essayer quelque chose, est ce que tu peux t'assoir par terre afin de te connecter un peu plus au sol.

Je fis donc ce qu'il me dit et m'assis par terre, lui en face de moi, je suis ses indications, je ferme les yeux et essaie de chercher mes pouvoirs mais je ne sentais rien du tout absolument rien.

- J'en marre, ça ne marche pas.

-Essaie encore.

- Non stop, j'arrête.

- Mais non, n'abandonne pas.

- Si.

Je décide donc de me lever et de commencer à partir.

- Vous voyez j'avais raison, une incapable.

Je me stoppe net, et me retourne doucement suite aux paroles de Tyrone.

- J'espère que c'est une blague, moi une incapable, je ne crois pas non, nous sommes différents, toi tu est sûrement un incapable mais pas moi. La colère commençait peu à peu à prendre possession de moi.

- A ouais ? Alors prouve le moi.

- Pas de problème, comment ?

-Défends-toi.

- Menace moi.

Plus on se renvoie la balle plus on se rapproche tellement que, plus que quelques centimètres nous séparent.

- Pour quoi menacerai-je une petite enfant, insolente et incapable.

Et là c'est la goutte de trop, je sens ma colère tellement forte qu'elle me donne presque soif mais pas n'importe quelle soif une soif irrésistible, j'avais l'impression qu'elle résonnait dans ma tête. Alors je me rapproche de lui, tellement que notre front peut se toucher et tellement près quand une seconde ma main pourrait se porter à son cou et le serrer tellement fort qu'il n'en résisterait pas.

- Je ne suis pas une petite enfant.

- Bravo tu commences à développer un de tes pouvoirs »

- Comment ça ?

- Thea me dis Opper, tes yeux et tes dents.

Je touchais donc mes dents et la je sentis enfin mes canines.

- Oh j'y suis arrivé, j'y suis arrivé, alors tu vois qui est l'incapable maintenant dis-je en m'adressant à Tyrone.

- Ne prends pas trop la confiance, l'enfant. Dis t-il avant de partir.

- Par contre, j'ai très mais vraiment très soif.

- Tu sais quelle est la particularité des vampires Thea ?

-Oui mais celle qu'on connaît dans les livres, mais c'est impossible ça ne peut pas être ça.

-Je ne sais pas à quoi tu penses, mais la particularité à laquelle je pensais est le faitais que les vampires doivent boire du sang.

- Non mais, je ne peux pas boire du sang, ça me dégoûte.

- Malheureusement tu n'auras pas le choix.

- On a toujours le choix 

C'est donc suite à cette phrase qu'une servante qui par son dos courbé me semble très âgée, m'apporte un verre qui à première vue pourrait sembler à du vin mais son odeur de cuivre, me disait donc que c'est du sang, je dois donc boire ce sang, moi, qui était incapable de faire du mal à qui ou à quoi que ce soit devait boire un verre rempli de sang. IMPOSSIBLE. Je refuse donc d'un geste de la main mais le verre ne disparaissait pas pour autant.

- Je n'en veux pas, je n'ai absolument pas besoin de ça pour vivre.

- Pourtant tu le dois, maintenant que tes pouvoirs ont apparu tes ressources humaines ne vont plus te suffire, tu vas t'amaigrire, le besoin de sang sera si puissant que tu ne pourras plus y résister longtemps.

- Si je survivrais, jamais je ne buverai de sang humain, plutôt mourir.

Sur ce ceci je quitte les jardins et me dirige vers ma chambre. Mais le chemin retour me parut plus long et épuisant qu'à l'aller. Une fois arrivé dans ma chambre, je me laisse tomber dans mon lit, morte de fatigue et de chagrin et pour cause j'avais l'impression que le manque de ma famille avait fait de mon cœur un gouffre sans fin et terriblement seul et dangereux mais la fatigue n'était que plus forte face à la douleur et je sombre dans un sommeil profond. 

À nos jours immortelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant