04. 18 de maio de 2024.

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18 de maio de 2024. : 18 mai 2024.

Vania.

Plage Costa Da Caparica.

Les yeux rivés vers l'eau qui s'entrechoquent, je n'écoute pas un seul mot. Pour être honnête, je ne sais plus si c'est Monsieur Costa qui me parle ou si c'est mon père.

J'aimerai disparaître, maintenant tout de suite.

Les entraînements ont commencé le six, pour eux. Je voulais y participez avant mais... Le dernier soir c'est mal fini pour moi alors j'ai préférer me terrer sous ma couette pendant plusieurs jours.

— Tu m'écoute Vania ?

Je reviens à la réalité et regarde, cette fois-ci, Monsieur Costa dans les yeux. De beaux yeux bleu, comme sa fille. Ses cheveux sont raser à rat et une coloration rose fuchsia surplombe son crâne. Comment prendre au sérieux quelqu'un qui à des cheveux rose ?

— Si tu débute comme ça, tu n'arriveras jamais à rien, Vania.

Je le prends mal, et très vite. Je me braque, fronce les sourcils et croise les bras sur mon torse, vexée par sa phrase. Finalement on peut le prendre au sérieux quand il deviens méchant.

Il est hors-de-question qu'il me traitre comme de la merde juste parce-que je suis partie un an.

— Papa ! S'énerve Kelsie, fronçant tout autant les sourcils que moi et en croisant les bras contre son ventre.

— Un problème peut-être ? Surenchéri ce dernier d'une manière impassible.

— Un gros même. Commençais-je en fronçant un peu plus mes sourcils, créant des rides entre mes deux sourcils. Je comprends mieux pourquoi tout le monde vous déteste ici.

— VANIA ! Hurle Kelsie. Ne rentre pas dans son, jeu putain !

Son sourire malicieux s'active et je regrette d'avoir accepter de retourner dans ce club, ignorant la voix de mon amie.

— Ce n'est pas parce-que ta mère est morte que tu aura un coup de charité.

Mon cœur se brise en deux.

Que c'est il passer durant mon absence pour que leur père me déteste ainsi ?

L'ombre de mon père passe rapidement devant lui et ça dégénère assez vite. J'en avais presque oublier qu'il étais avec nous.
La main de mon père se retrouve sur la gorge de monsieur Costa et lui se fait reculer jusqu'à faire tomber, avec son dos, les planches de surf accrochés au mur.

Je ne réagis pas immédiatement, laissant faire les adultes.

Il n'avait pas à me parler ainsi.

Et encore moins parler de maman.

Je suis désolé-

Un point lui clou le bec sur place, obligeant sa tête à se tourner du côté du coup.

— As-tu que j'étais là, crétin !?

Nami, le fils cadet des Costa, pousse l'épaule de mon père avant de relever le sien.

— Sa suffit ! Vous n'êtes plus des enfants. Dit-il alors que son père dépoussiérais l'arrière de son short orange.

Nami me lance a sale regard, à croire que c'est de ma faute si son père est aussi irrespectueux depuis l'accident.

Ce n'est pas la première fois que ces deux hommes se foutent dessus. Mais bien la première que nous les enfants, réagissons.

— Excuse-moi-

Last Summer [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant