Chapitre 5

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IHSAN

Quand on a rejoint les autres chez MIMI en attendant MOUSSA on a fait que squatter rien de ouf à part des petites conneries par ci par là.

– J'espère que tu vas pas nous oublier à cause de tes bobos riches hyn, dit MIRACLE assise sur AYMEN.
– Reeeeel minimum tu viens nous voir le week-end, continue MARWA.
– Vous avez trop cru je suis un lâcheur moi mdrr vous, je réponds en rigolant mais azz ça se voit qu'elles étaient sérieuses.

Après avoir mangé des alloco avec du poulet frit comme des affamés jusqu'à ça qu'AYMEN allume la PS5.
– Sale baltringue va tu triches ek ta manette, AYMEN avec toute la douceur du monde m'insulte parce qu'il a perdu.
Encore une fois.
– EHHH Y'A DES PETITS ICI, crie la mère à MIMI de la cuisine.
On s'est tous regardés silencieusement avant de peter un fou rire.
Elle est grave inoffensive TATA CÉLINE, cette dame c'est un agneau tellement elle est mims du coup personne la prends au sérieux mskn mais azz elle nous en veut pas.
– C'est grave quand même de se prendre un 4-1 devant sa meuf je dis ça je dit rien, je rajoute encore une couche parce que je sais qu'il aime pas quand MIRACLE le voit d'une manière de « faible ».
– Ahhh le batard, rit encore plus MARWA se tenant le ventre.
– MARWA QUI EST BATARD ICI ?!, crie encore TÂTA CÉLINE.
– Moi je dis que c'est IHSAN il a fait de la sorcellerie ce marocain, dit MIRACLE puis se tourne vers AYMEN et dit :
« Que tu sois un perdant ou pas moi je serais toujours là »
– Ehh MIRACLE tu ne dis pas ça à ton petit frère mais à un vaurien comme AYMEN tchiiip, dit sa mère en l'a toisant.

Et s'en suivit de fou rire et des sessions vannes jusqu'à l'arrivée de MOUSSA.

Nos retrouvailles ont été que de joies et des larmes mais toujours de joie.
J'ai eu mes cadeaux de la part de MOUSSA et TATA KHALIYA, sa mère à lui et MARWA.
Nos parents aussi se sont tous retrouvés ensemble.
Mon père et celui de MARWA buvaient du bissap frais dans un coin du salon et la mère d'AYMEN buvait le tien avec TATA CÉLINE et TATA KHALIYA en cuisine avec Khalti ZEYNA qui était entrain de faire des pastels.

Mardi, 8h53

– Il est trop beau tu trouves pas ?, demande encore une fois HARINI.
– Non il est éclaté frr wesh depuis tu répètes ta question, je réponds encore une fois à sa question de khra.
– Arrête de dire ça et j'aime pas quand tu me parles méchamment, elle me dit ça zehma je vais arrêter.
Pas que je l'aime pas HARINI mais juste elle hdar trop mais de fou malade wesh c'est une dinguerie.
À ce moment là on faisait le tour du lycée comme d'hab depuis 2 semaines, la rentrée est passée et rien à vraiment changer.

HARINI continuer à débiter sur JULES mon colocataire qui en plus d'être impoli et con il joue au foot.
Et c'est lui le capitaine de l'équipe de foot du lycée.
Il y'a plusieurs lycées de bobo riches qui ont des clubs de sports dont le foot et ils font des matchs aux cours de l'année scolaire.
Il faut sachez que je joue au foot en dehors du lycée mais j'ai du quitter parce que j'allais pas être présent aux entraînements.
Donc mon père m'a inscrit où ?
Au club du lycée, là où joue mon colocataire comme capitaine.

Aux entraînements je parle à personne et personne me cala sauf l'entraîneur qui fait zehma de m'intégrer et mon colocataire qui essaye de me défendre quand les bouffons m'insultent mais en sah rien à foutre de ces rageux mdrr ils savent que je suis meilleur.

Bah putain, je suis vraiment poisseux comme dirait les gens de ce lycée.

– IHSAN tu m'écoutes ou pas ?- Oh my God y'a JULES qui vient d'enlacer MYA ? Je rêve ou ils sont contents, elle enchaîne tout d'un coup ces mots je comprends plus rien.
– Je sais grave pas c'est qui MYA mais oe il est sûrement déjà posé du coup lache l'affaire t'as vu, j'essaye de lui parler mais elle continue d'avancer devant.
JULES avec sa gadji sous les bras et son groupe de potes avancé à l'opposé de nous.

Askip leurs parents sont très influents dans le lycée.
Dites vous y'en un son père c'est le propriétaire de la banque AURUM.
Il doit être blindé de fou malade le gars.
Putain ils sont déjà devant nous.
– Salut, dit JULES en nous regardant moi et HARINI.
– Coucou JULES c'est ta copine ?, demande la sri lankaise sans pression.
– Euhh oe pourquoi et t'es qui, répond la gadji sans pression non plus.
Je vois que y'a une gadji du cours de littérature, elle m'aime pas alors que rien à foutre d'elle mdrr la vérité elle s'invente des vies.
Un gars que j'ai déjà vu aux entraînements prend la parole :
– Je crois que c'est l'illettrée non ?, il dit ça en rigolant ce trou du cul.
– Kesta toi ? Tu parles de qui comme as tfou ?, zehma il va se moquer d'HARINI, ma shab, sans pression devant moi ?
– IHSAN arrête c'est pas grave, HARINI dit ça en me tenant le bras.
Ça se voit qu'elle était blessée mskn.
– Écoute ce qu'elle te dit le bougnoul, j'ai cru entendre autre chose je crois à ce moment là.

Bougnoul ?

– IHSAN écoute pas ce qu'il dit viens, HARINI essaye de nous éloigner mais j'arrive plus à bouger.
Tout le lycée s'est rassemblé autour de nous.
Ils nous regardent tous, les yeux grands ouverts attendant le déluge.
– Mdrr il parle moins maintenant, rigole la tasspe du cours de LLCE.
– Non arrêtez ça se fait pas-, JULES se fait couper par le même trou du cul.
– Oh le bougnoul c'est quoi que tu comprends pas-, il a même pas le temps de finir sa phrase qu'il se prend une droite.
Une deuxième, il essaye de se défendre mais rien n'empêche de le faire saigner.

J'aime pas me battre mais j'aime encore moins le racisme.
Bougnoul c'est un mot que ma famille se souviendra toujours.

Tout s'est enchainé d'une vitesse de fou malade.
Je me suis même pas rendu compte que j'étais dans le bureau du proviseur. Il me dit des trucs et je crois il m'a suspendu, mais j'en ai rien à foutre de ce qu'il s'est passé la vérité que je veux même plus retourner dans ce lycée de khra mais ça donnerait raison au trou du cul de là bas et juste pour les faire chier je vais continuer à y aller.

Bah putain, IHSAN galère, galère, galère.

Je me suis même pas rendu compte que j'étais chez moi.
Entouré de ma famille, TATA KHALIYA qui crie sur MARWA parce qu'elle a insulté AYMEN.
Avoir ma nièce dans les bras aka mon beurre de cacahuète aka ZOYA, fille de YASSINE.

Cette vie là, c'est celle que je veux.
Mon chez moi, à moi.
C'est ici, en banlieue parisienne, à la cité bleu...
Et puis t'façon tout va bien
Jusqu'ici tout va bien
Jusqu'ici tout va bien
Jusqu'ici tout va bien
Jusqu'ici tout va bien
Et le principal c'est l'atterrissage non ?
Pas la chute.
Il faut pas y penser à la chute
Il faut pas y penser
Il faut pas y penser
Il faut pas y penser
Il faut pas y penser

Parce que jusqu'ici tout va bien
On pensera à la chute plus tard.
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Cinquième chapitre, pas corrigé.

IHSAN aux racistes de son club de foot de lycée :

IHSAN aux racistes de son club de foot de lycée :

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- IHSAN : Trop peu de toi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant