Chapitre 3.

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Les yeux toujours clos, je me réveille la tête embrumée. Je n'ose pas ouvrir les yeux, je reste donc ainsi une bonne minute prenant le temps reconstituer la soirée dans mon esprit.

" Le discours.... l'appel d'Edwardo....la piste de danse..... Ilario ! "

" EH merde l'enfoiré "

Je tente de bouger mes membres, tout, mais rien y fait, je comprend que je suis attacher à une chaise les mains dans le dos.

Les yeux toujours fermés, une odeurs boisée s'infiltre dans mes narine, une odeur assez relaxante.

J'ouvre délicatement les yeux, clignant plusieurs fois pour tenté de me faire à la lumière tamisé qui se révèle à moi. Je tourne la tête dans tout les sens, essayant de voir quelque chose qui me permettrais de savoir où je me trouve. Mais rien y fait, la migraine commence à pointer le bout de son nez.

Je sursaute lorsque j'entends un rire amusé venant de ma gauche. En même temps que ma vue s'accoutume de la faible luminosité de la pièce je vois une silhouette se rapprocher jusqu'à s'arrêter en face de moi.

– Finalmente sei tornato con noi, amore mio. Che ci fa un bel Maccini sulla soglia di casa mia ? Vuoi dirmi cosa ci fai veramente qui?

Ilario.

J'émet un gémissement de colère en me débattant des liens entravant mes poignets.

– Allons ne vous fatigué pas, vous ne réussirez pas à vous libérer Maria... Ou devrais-je plutôt vous appeler Izabela ? Rosalia ? A vrai dire tu as tellement de nom que je ne sais plus lequel utiliser.

– Pourquoi je suis là ?

- Tu me pose vraiment la question ?

- Si je te pose la question, c'est que je n'ai pas la réponse Dupek ! ( Connard en Polonais )

– Tu as triché à notre petit jeux. Nous devions être honnête, jouer à armes égales tu as oublié ?

Je ris sans aucune joie, il essaye vraiment de retourner la situation.

– Par ce que me droguer c'étais jouer à armes égales Cabrón ?

– Tu m'a trompé en première en manquant d'honnêteté, tu m'a menti sur ton identité.

– ​Sukinsynu, poczekaj tylko, aż będę wolny, a sprawię, że zjesz swoją uczciwość. ( Fils de pute attend un peu que je me libère, je vais te la faire bouffer ton honnêteté. )

– Je ne parle pas le polonais.

– Eres un idiota ! Tu l'as compris ça ?

– Hispano-polonaise, voilà un mélange qui promet. Je sens que je ne vais pas m'ennuyer avec toi.

– Je peut te promettre que tu n'a encore rien vue.

Il se retourne et commence à faire les cents pas, devant moi comme un chasseur, d'un pas maîtrisé, m'étudiant avant de me tourner le dos et recommencer. Alors qu'il a le dos tourné j'en profite pour me libérer, il reviens vers moi, puis me tourne le dos. C'est à ce moment là que je bondis de ma chaise et me précipite vers lui. Mais alors que je suis à quelques centimètre de lui il se retourne à une vitesse incroyable et me saisie par le cou m'emportant avec lui contre le mur. Je immobilise, regardant son visage.

- C'est mes talons n'est-ce pas ?

- Oui, ce n'est pas très discret. Comment tu as fait pour te libérer ?

Contratto Di MorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant