Alexia.

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     Cet après-midi, je suis à la bibliothéque, plongée dans un manuel de physique avancée, essayant de trouver une nouvelle approche pour notre dernier en projet. Perdu dans mes pensées, je ne remarque pas qu'Isaac s'approche. Ce n'est que lorsque je vais chercher un autre livre que je lui rentre dedans, avec chance, il m'attrape le poignet par se que j'imagine être un reflex. Il me lâche , et je tombe au sol, c'était  trop beau pour être vrai...

   —He bien, Riders, tu tombe sous mon charme ?
Il a ce sourire narquois que je déteste.
—peut-être que tu devrais prendre une pause, ça t'éviterait de me rentrer dedans.
Je sent mes joues rougir, mais je lève le menton, refusant de lui montrer que je suis clairement déstabiliser.
     —Contrairement a certains, je prends mes études au sérieux, maintenant dégage Miller.
Je le défit donc du regard mais il éclate de rire.                                                                                                                                       
—toujours aussi studieuse et sérieuse, Ryders. Il accentue mon nom de famille, avant de rajouter. C'est si drôle de te voir dans tout tes états  pour un projet ridicule.
Il part sans me laissé le temps de répondre, figé là de haine.

    La sonnerie qui retentit, me sort de mes pensées et je me rend compte que je suis encore en retard, je repose donc les manuelles et me précipite en direction de ma salle, je m'arrête devant la porte, reprend  ma respiration puis toque fermement. la porte s'ouvre enfin sur la professeure,  après de longues secondes j'ose parler :
—Excuser mon retard, Madame Parkes.
—Motif du retard? S'agace t'elle.
—Ne pas vouloir vous voir, cela compte t-il ? Dit-je avec le peux de confiance qu'il me reste.
—C'est une très mauvaise blague de votre pars, je vais devoir le mettre dans ton dossier scolaire.
    Je me fige , tout mais pas mon dossier! j'ai fait tellement d'effort pour en  arriver là!
—Vous ne pouvez pas ! s'il vous plait!
Je passe clairement d'insolente à suppliante.

    —Sortez de ma salle mademoiselle Rider. Elle me ferma la porte au nez et je senti une larme couler le long de ma joue, que j'efface rapidement. Je me dirige donc ver la salle d'étude. Une fois arrivé je sanglote encore un peu, je m'assoie sur la seule place libre et bien sur elle est a coté de Isaac, Je décide de finir mon exposer et de l'ignorer jusqu'à se que je sente un souffle chaud dans ma nuque je me retourne et voit Isaac concentre sur ma feuille
—Qu'est ce que tu veux encore Miller ? Je m'agace.
—ton exposer est ridicule. Dit-il d'un ton moqueur et juste à ce moment la sonnerie retentie c'était ma chance, je me lève et gifle Isaac. Il est sous le choque et ne répond pas j'en profite pour fuire.
     Je cours dans les couloirs, le cœur battant, les larmes aux yeux. Je ne sais pas où aller, mais je ne veux pas rester là où Isaac pourrait me trouver. Je finis par m'arrêter dans un coin tranquille du jardin de l'académie, cachée derrière un vieux chêne.

     Le silence me permet de reprendre mon souffle, mais mes pensées tourbillonnent. Pourquoi Isaac doit-il toujours être si cruel ? Je serre les poings, essayant de contenir ma colère et ma tristesse. Mais la gifle que je lui ai donnée ne m'apporte aucune satisfaction. Au contraire, je me sens plus mal encore.
Soudain, j'entends des pas approcher. Mon cœur s'emballe. Je prie pour que ce ne soit pas Isaac. En relevant la tête, je vois Riley, ma meilleure amie, s'avancer vers moi.

—Alexia, j'ai entendu ce qui s'est passé. Tu as mis une gifle à Miller ? Sérieusement, je suis déçue d'avoir raté ça ! Elle s'assoit à côté de moi et me prend dans ses bras.
—Non, pas vraiment, je murmure en enfouissant mon visage dans ses cheveux. Je n'en peux plus de cette rivalité avec Isaac. C'est épuisant et tellement injuste..
—Je sais.. dit Riley doucement, puis avec un sourire malicieux. Mais tu es plus forte que tu ne le penses. Et il ne mérite pas tes larmes. En plus, maintenant, il doit être en train de réfléchir à comment éviter de se faire gifler à nouveau.

     Nous restons ainsi quelques minutes, son réconfort m'apaisant peu à peu. Puis, avec une détermination renouvelée, je me redresse.
—Il ne m'atteindra plus, Riley. Je vais me concentrer sur mes études et prouver que je suis la meilleure, avec ou sans lui.
    Riley sourit et me serre la main.
—Voilà l'Alexia que je connais. Tu vas y arriver. Et au pire, on peut toujours lui lancer des tartes à la crème.
Je ne peux m'empêcher de rire.
—Merci, Riley. Tu sais toujours comment me remonter le moral.
    Elle me sourit, avant de se lever, me tendant la main.
—Bon, il vas pas tardé à faire nuit. Je lui pris la main.
—Tu me raccompagne, Ley? Je passe mon bras sur ses épaules pour lui montrer qu'elle n'a pas le choix.
—Xia, on ne fait pas de prise d'otage ! C'est mal vue..

     On éclate de rire en coeur, marchant avec le soleil qui se couche. Après de longues minutes les rires s'estompent lorsque je fait face à ma porte, je lance un regard à Riley, qui repars chez elle. Je prend ma respiration et ouvre la porte, je laisse glisser mon sac sur le sol avant de me diriger dans ma chambre, sans faire de bruits.

—Ou vas tu jeune fille ? La voix grave de mon père résonne comme un tambour en moi, je me fige et me tourne vers la voix, le voyant, une bouteille d'alcool à la main, me rappellent le décès de maman..
—Jai des devoirs à faire.. Ma voix tremble malgrés mes efforts.
—Pourquoi tu rentre si tard ? il s'agace de plus en plus, ce qui me fait trembler.. Il perd patiente et me gifle.
—Pardons.. Je m'excuse, presque les larmes au yeux.
—Dans ta chambre, DE SUITE. Sa voix autoritaire et grave résonne dans toute la pièce, je monte les escaliers à toute à l'heure avant de me laisser tomber sur mon lit.

« Obsessed Rival's » Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant