c'est pas une question de temps

Chapitre 3

-  Laisse toi faire..ca va te faire mal quelques secondes..

Un démon était debout face à un pourfendeur qui était freiner par sa peur et les battements de son cœur qui était tellement fort que j'avais l'impression de l'entendre de là où j'étais positionné. Non seulement il tenait son katana en main mais il fixé dans le blanc des yeux le démon, il puait le tabac froid, le sang mais aussi le cadavre en lui-même. Il devait sûrement se cacher pendant un long moment avant de sortir de son trou, je m'approche de la scène sans faire de bruit et sort mon katana doucement avant de trancher la tête du démon sans aucune émotion mais aussi sans aucune force et vitesse. Il était un simple démon, je vais pas m'épuiser pour si peu. Je le regarde disparaître avant de tourner mon regard vers le jeune homme qui était pétrifié et je le relève doucement avant de croiser les bras.

- Tu es seul.?

- O-Oui..les autres ont péri dans la forêt..je me suis enfuie non seulement comme un lâche mais aussi comme un sans cœur..

- Ne te rejete en aucun cas la faute sur toi-même, si tu es partis c'est car ton corps a sentit le danger et ton cerveau a prit les devant. Il t'a protégé et ceci est déjà bien, pense à tes camarades en te disant que grâce à eux, tu es vivant ou vous avez freiner les attaques de demon dans ce village.

Je vis une énorme vague d'eau monté dans ses yeux en me fixant avant qu'il ne se mette à pleurer. Je ne dis rien et le fixe avant de sourire un peu ( pour m'y forcer ) en tapotant sa tête pour le  rassurer. Je ne dis rien et le laisse se calmer avant de lui dire de me suivre et de rester sur ses gardes.

Je regarde autour sous un énorme silence du moin, j'entendais le pourfendeur tremblait en tenant son katana. Je savais pas si je devais être dégoûté de ça car savoir qu'un garçon dans nos rangs qui était une tapette aller peut-être un jour devenir pilier ? Ou si je devais avoir de l'empathie pour lui et lui dire qu'on est tous passer par là et que cela effraie toujours au début mais ensuite ça nous forge et on ne prend plus peur ? Je sais pas sur ce coup. Je me disais que si j'emploie les mauvais mots, il peut se vexer et se renfermer sur lui..mais je prend le risque.

- Tu sais, au début on a toujours une boule au ventre, on sue énormément et on laisse nos émotions se manifester plus rapidement car on a peur. C'est pas une honte même ceci est normal, il y a un dispositif dans ton cerveau qui s'appelle l'amygdale réactionnel, elle déclenche la peur pour une chose nouvelle ou dans des moments comme ici pour toi, un moment de stress ou de peur. Ceci est tout à fait normal et humain, c'est pas une honte d'avoir peur.

Je tourne mon regard et le vit me regarder avec surprise mais aussi énormément d'admiration. Il ne dit rien et me sourit juste pour me remercier. J'étais assez soulagé de savoir qu'il s'était détendu et qu'il était mieux,même, je le sentais. Il me prit un bout de mon haut en me suivant pour ne pas se perdre dans cette forêt dressée devant nous et il commença à me parler calmement et surtout sans se retenir de dire certes choses, il était libre à tout me dire sur lui sans reproche et pourtant, les pourfendeurs ont l'habitude de se retenir de nous poser des questions ou autres mais ils savent à qui parler quand ils ont besoin. Que ce soit avec Gyomei,Mitsuri,Rengoku ou moi, ils s'ouvrent plus facilement qu'avec Obanai,Tengen,Shinobu,Giyuu et Muichiro, ce qui est normal car à leurs yeux, ils veulent faire en sorte de les pousser à faire comme nous. Je dis pas que nous c'est le contraire, on en pousse certains à faire de leurs maximum et qu'ils sachent qu'ils sont morts en héro..et des fois, d'autres préfèrent tout abandonner pour ne pas vivre la mort tôt. J'avais cette peur aussi quand je commençais tout juste, j'étais certes plus grand que Rengoku et Obanai a cette époque ( Ce qui est toujours le cas. ), mais j'étais pas énormément froussard mais la seule chose qui me faisait très peur était la mort. Pourtant je l'ai vu de près très jeune, mais j'ai toujours eu cette arrière-goût amer et écœurant dans la bouche rien qu'en parler me donner la nausée.

- C'est vrai ce qu'on dit sur vous ?

- ...

- Monsieur Tsukigni ?

Je sursaute un peu après m'avoir perdu dans mes pensées, je tourne mon regard vers lui qui était maintenant à mes côtés entrain de me regarder.

- Pardon, j'étais concentré sur un autre truc. Tu voulais me dire quoi ?

- Ce n'est pas grave ! C'est de ma faute je parle beaucoup..je voulais savoir si c'était vrai ce qu'on disait sur vous..

- Quoi donc ?

Encore une rumeur fausse sur moi, comme la fois où on a dit que je m'amusais à frapper des pourfendeurs quand j'en croise alors que je passe mon temp à les ramasser quand ils sont en pleurs dans un coin.

- J'ai entendu ça avec d'autres personnes mais..on dit que apparemment, votre souffle vous permet de contrôler les rêves des gens..est-ce que cela est vrai ?

- Oh ça.. Oui c'est vrai. Je contrôle tout ce qu'il se passe dans les rêves, je fais en sorte de protéger le noyau du rêve avec l'inconscience de la personne sinon on peut actuellement tuer la personne a cause de ce problème. Comment vous savez ça ?

- C'est dame Mitsuri qui parler de vous à un pourfendeur et il m'a répété ce qu'elle a dit sur vous ! Elle a dit que vous étiez mignon mais si vous avez une tête grognon-

Je me fige et laisse quelques gouttes de sueurs apparaître en étant gêné et mal à l'aise pour le coup. Le garçon qui se nommer Katsu, s'excuser à plusieurs reprises de m'avoir sortit ça sans pression et culot et qu'il ne recommencerait plus. Je ne dis rien et reste mal à l'aise tout le long du chemin avant d'arriver au domaine des papillons, je lui fais un dernier au revoir avant qu'il ne rentre à l'intérieur.