Deuxième partie : la fin

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Ça y est tout est fini... Tu le savais depuis le début mais tu n'as rien fait. Pire encore tu m'as délaissée, blessée. Tu savais que je t'aimais, car oui c'était de l'amour, mais tu t'es appliquée à détruire tous mes espoirs. 

Et c'est terrible car je te suis à la fois redevable de ne pas avoir alimenté de vaines espérances et en même temps je te déteste. Je te déteste de cette haine que peuvent ressentir les amants blessés, abandonnés qui sont tombés un peu trop vite de ce petit nuage sur lequel ils flottaient. Il n'existe bien qu'un seul pas entre la haine et l'amour. 
Je n'arrive pas à comprendre comment tu as pu, ingrate, me traiter de la sorte comme si ton but était de me briser le cœur. 
J'ai tout essayé, tout fait ce qui était en mon pouvoir pour recevoir ne serait-ce qu'un regard de ta part. Et maintenant j'apprends qu'à ce moment-là tu savais et tu as préféré me frapper d'un coup de poignard au cœur plutôt que d'avoir une discussion sérieuse avec moi. Sérieusement, pourquoi moi ? Pourquoi me faire ça à moi ? Je ne le méritais pas, personne ne mérite ce que tu m'as fait. Mais je tiens tout de même à te féliciter car tu as réussi. Alors tout d'abord tu as réussi à me replonger en dépression mais là n'est pas ce je voulais dire. Nan, tu as réussi à tuer ces sentiments que j'éprouvais pour toi. Ton indifférence a servi de moyen de transport à mon amour pour se transformer en haine. J'ai souffert mais à l'heure où j'écris cette lettre qui, je sais, ne te parviendra jamais, sache que j'ai réussi à passer à autre chose. La douleur et la haine restent présentes mais je ne t'aime plus. La flamme s'est enfin éteinte en attendant quelqu'un d'autre pour la rallumer…

Je ne te dirais pas au revoir chère X, ni adieu, car je préfère prendre la fuite. Et je ne te dirais pas non plus de ces phrases bateaux du style “Je te souhaite le meilleur pour la suite“ car cette suite je ne la voyais pas sans “nous”. 
Alors je te dirais simplement merci. Je te remercie malgré ta froideur pour les sentiments merveilleux que tu m'as fait ressentir sans même t'en rendre compte.

Merci X.

Lettres confusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant