CHAPITRE 2

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II-ROADTRIP

-Klay le pourrait !

-Klay le pourrait !

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Alexander ne me pose pas plus de questions sur ce fameux Klay et me laisse me calmer dans mon coin.

J'arrive à la maison quelques heures plus tard, assoiffée et affamée mais je refuse de me joindre au dîner familial et vais me coucher dans ma chambre.

Leurs rires transpersent les mures pourtant bien insonorisées de la maison. C'est l'inconvénient de vivre avec toute sa famille. Immédiatement après mon accident, ils sont tous venus emménages ici pour me soutenir mais parfois je me sens étouffée.

Je finis par m'endormir. Je me réveille le lendemain matin, seule. La maison est vide. Ma soeur m'a laissé un message pour m'avertir qu'ils sont tous partis à une conférence hormis Tommy.

Tommy n'aime pas les caméras tout comme moi depuis mon accident.

Je retrouve donc Tommy en train de pianoter sur son téléphone tout en sirotant du jus de pomme.

-S'lut tata. —Me salut-il rapidement.

Je le salue et me sors de quoi petit-déjeuner. Tous mes aliments préférés se situent dans les étages inférieurs du réfrigérateur, histoire de m'être accessible.

Je mange et finis par rompre le silence :

-Au fait, il s'appelait comment déjà mon copilote ?

-Pourquoi tu veux savoir ça ? —Me demande-t-il sans vouloir paraître intrusif ou trop suspicieux.

Je suis convaincue que c'est sa mère qui lui a dit de garder un œil sur moi.

Je souris pour lui montrer que sa question est tout à fait naturelle et ne me dérange pas du tout.

-Il a perdu un truc dans ma voiture. —Je mens.

Il me regarde de travers, sceptique, mais me répond tout de même avec une sincérité admirable.

-Il me semble qu'il s'appelle Klay Gobbers.

C'est tellement mignons les enfants, et assez manipulables... Je devrais sans doute avoir honte de ce que je fais. Je m'empresse de fouiller dans mes contacts et envoie ce nom à un vieil ami à moi.

-Alexander a dit qu'il ne pourra pas venir piloter avec toi aujourd'hui. —Ajoute Tommy.

-C'est pas grave.

C'est même mieux comme ça.

Mon téléphone se met à vibrer. Je regarde le nouveau message que l'on vient de m'envoyer. C'est l'avantage d'avoir une certaine influence. On a tout le milieu dans notre poche : journalistes, policiers et j'en passe. Et surtout on a pas a attendre pour obtenir ce que l'on veut. Je lis le message :

𝙂𝘼𝙎𝙊𝙇𝙄𝙉𝘼Où les histoires vivent. Découvrez maintenant