Maman

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Ce n'est que lorsqu'elle se leva ce matin,
Le cœur brûlant et le regard brisé,
Qu'elle se traina et chercha en vain
Le regard de sa moitié.
Les yeux asséchés par une nuit de pleurs,
Le noir de sa chambre la serrant et l'oppressant;
Elle cherche son antidouleur
Et son reflet dans son regard attendrissant.

Pourtant tout fut vide.
Dépourvu de toute forme de vie.
Même elle, brûlante et acide.
Le feu la consume de ses maux viscéraux
De même que son pH fut proche de zéro.

Alors au matin elle ouvrit la fenêtre,
Respira cet air frais,
Essayant de renaître,
Alors que tout ça la déchirait.
Une fois qu'elle eût respiré;
Evacué un peu de tristesse, cette brûlure restant;
Elle murmura le nom de sa moitié :

Maman


Nini

Les contemplations éphémèresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant