1. Toucher le fond.

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Autatrice : lasurvolte (de pseudo) ou mari (mais vous pouvez m'appeler aussi Plectrude si ça vous dit ^^)

Disclaimer : MHA appartient à Horikoshi.

Couple : BKDK

TW : alcool, dépression, tentative de suicide.

***

Izuku avait enlevé ses chaussures, évité l'ascenseur et grimpé les dernières marches sur la pointe des pieds afin de ne pas faire grincer le sol. Il avait pris mille précautions pour ne pas faire de bruit, mais le son des clés dans la serrure dut le trahir. Son propriétaire l'entendit et sortit immédiatement de son appartement qui était collé à celui d'Izuku. Ce mec devait être à l'affut, ce n'était pas possible autrement. Car, bien que l'isolation de cet immeuble laisse à désirer, que les murs étaient comme en carton, et que l'on entendait les voisins pisser comme s'ils étaient dans l'appartement, Izuku avait bien fait attention de faire le moins de bruit possible.

— Monsieur Midoriya, salua l'homme.

Un gars chauve, un peu petit, à l'allure bougonne qui paraissait ne jamais avoir connu un sourire.

— Monsieur Iyagarase.

Une fois les politesses faites, l'homme passa à l'attaque :

— Vous avez un mois de retard sur votre loyer, vous croyez que je vous loge gratuitement ?

— Non monsieur, murmura Izuku.

— Vous pensez que c'est un squat ?

— Non plus. J'ai juste eu quelques problèmes, mais je vais vous payer bientôt, promit Izuku, s'il vous plaît laissez-moi encore un peu de temps.

— Désolé, mais je ne fais pas dans la charité ! grommela l'homme sans aucune compassion. Si vous ne vous dépêchez pas de payer, je vous mets dehors.

— Je vais payer bientôt, s'il vous plaît, je n'ai pas d'autre endroit où vivre.

— Ça c'est pas mon problème monsieur Midoriya. Sois vous payez, sois vous dégagez !

L'homme désespéré joignit ses mains en prière, suppliant.

— J'aurai bientôt l'argent, s'il vous plaît, insista-t-il.

Sans réveiller la moindre once de pitié chez le propriétaire.

— Vous avez une semaine, monsieur Midoriya, et encore je suis généreux. Sinon vous devrez laisser la place aux gens qui payent en temps et en heure.

Le pauvre locataire ne put qu'acquiescer devant l'air méchant de celui qui lui faisait face. L'homme rentra chez lui en claquant la porte, réveillant sans doute ainsi tout l'immeuble. Izuku tourna ses clés dans sa serrure, ouvrit la porte de chez lui et pénétra dans le petit appartement.

— Bienvenue chez toi, chuchota Izuku dans l'entrée en enlevant ses chaussures, puis il regarda autour de lui.

L'endroit faisait seulement dix mètres carrés. Il y avait un petit coin dans l'entrée pour pouvoir enlever ses chaussures et les stocker. La douche et les toilettes tenaient juste à côté entouré d'une espèce de parois en plastique transparente. Il y avait un minuscule couloir au milieu, à droite le lit et des meubles accrochés au mur au-dessus, à gauche un frigo, une plaque électrique, un micro-onde et un évier avec un petit miroir. Dans le fond, contre la tête de lit, un meuble bureau où Izuku avait posé un appareil censé rendre l'endroit moins humide ce qui fonctionnait moyennement. Les fenêtres étaient assez hautes. Une dans le fond, une juste au-dessus du petit frigo. Elles donnaient l'impression à Izuku d'être enterré, malgré le fait qu'il était au quatrième étage.

L'Esprit du CerisierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant