Lisa
Arabella -Artic monkeys.
Dortoir internat Olvio Genève.En me couchant dans mon lit, je ne peux m'empêcher de pleurer en pensant à ma mère. J'ai tant envie de son odeur, de ses bras et de son sourire.
Je suis soulagée que Livia ne soit plus là, car je ne veux pas qu'elle me voie dans cet état de détresse. J'ai honte de lui avouer que j'ai rechuté et que je ne suis pas encore sortie d'affaires.
Je crains de ne jamais parvenir à me remettre de sa mort ; La douleur est toujours aussi intense et j'aimerais tant pouvoir l'enlever.
Arraché mon cœur voilà
Je n'ai jamais mérité de subir tout cela : son décès, mon viol, lui.
Ce démon qui hante mes cauchemars et ne veut pas me quitter.
Ça fait un an qu'elle est partie, et je suis toujours incapable de passer à autre chose. Je suis piégé dans un cercle vicieux de tristesse et je me sens comme englouti par le chagrin. J'ai l'impression que personne ne peut m'aider à m'en sortir.
Si seulement j'avais commencé à prendre ces pilules il y a un mois, je serai peut-être heureuse Mais je suis trop lâche pour faire quoi que ce soit, même pour me suicider. J'ai pensé à Carlos et à mon père, je ne pouvais pas leur faire ça.
Sur mon téléphone, une notification s'affiche : c'est Carlos.
" j'ai croisé liva et louis je pensais que t'allais venir mais bon je comprend, j'espère que tu vas bien :)"
Après m'être levée de mon lit, je m'assieds calmement. Je réalise qu'il pense qu'il en est responsable, même si je lui dis que non, il ne semble pas me croire.
Après le décès de ma mère, j'ai choisi de ne plus voir mon frère. Pourquoi ? Parce qu'il est son portrait craché : les mêmes cheveux bruns, les mêmes yeux noisette, le même sourire. Je suis consciente que je n'aurais pas dû le rejeter, il ne le méritait pas. Il avait besoin de moi, et moi, je l'ai abandonné c'est aussi pour ça que mon père me déteste, et c'est également pour cette raison qu'on n'est tout les deux dans un internat il est à Lausanne et moi à Genève
je lui répond : "ça va ne t'inquiète pas pour moi :)"
il me répond : " tu es sur lili tu vas bien ?
" oui ça va profite de ta soirée "
il prend tu temps a repondre c'est bizarre il repond toujour a une vitesse affolante je commence à m'inquiéter j'allais appeler mais je reçois un message
il me répond : "lili c'est livia désolé j'ai prit le tel de ton frère j'ai plus de batterie tu peux venir s'il te plait je me sens pas bien et louis et bourré"
" ok envoie moi l'adresse j'arrive "
En un éclair, je me lève, enfile un pull col roulé noir, un pantalon et des chaussures, je coiffe mes cheveux en queue de cheval et je m'en vais à toute allure.
j'espère qu'on va rentrer avant les horaires oui même quand on peut sortir on n'a des horaire pour rentrer, et là c'était vingt deux heure louis aussi est dans un internat mais lui c'est vingt heure vu que ce sont des garçons ,c'est encore plus strict la bas
je reçois l'adresse par message c'est une sorte de discothèque à dix minutes en voiture ,je vais prendre un taxi .
j'espère qu'elle va bien ...
***
Ma tête repose contre la vitre du taxi, il est tard, mais la ville est loin d'être endormie. Les gens vaquent à leurs occupations, comme si la nuit était leur journée. Je vois une femme brune avec des lunettes de soleil, portant de nombreux sacs et tenant par la main une petite fille qui court pour attraper le bus. J'ai les larmes aux yeux en évoquant ma mère, je tiens à me remémorer chaque moment que nous avons vécu ensemble, qu'il s'agisse de moments agréables ou douloureux. Le taxi s'arrête et je tourne mon regard. Sur l'affichage rouge, je lis "Le Carmen" en lettres lumineuses. J'ai déjà les nerfs à vif. Je me tourne vers le chauffeur pour payer la course et je descends. Deux gardes du corps se trouvent devant "Le Carmen", mais je ne suis pas convaincue qu'ils soient suffisamment nombreux pour gérer la longue file d'attente.
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My dear student
RomanceDepuis un an Lisa wase endure un calvaire dans cet internat renommé de Suisse, à la suite du décès tragique de sa mère . Son ex-meilleure amie la harcèle sans relâche , à cause d'une vieille erreur du passé. La seule chose qui lui viennent à l'esp...