Étheria: Ai Tensei

Chapitre 4- leurs deuxième rencontre

On a Aurélius dans son manoir qui espère que sa fiancée n'a pas la grosse tête et est intelligente pour ne pas le prendre de haut, car c'est une princesse et lui seulement fils du Grand Duc. Et de l'autre côté, une princesse qui se demande à quoi il ressemble, car elle a l'impression de trahir le roi démon Zephyr en sachant qu'elle n'a aucun compte à lui rendre.

Il faut que j'arrive à passer à autre chose tout de même. Je ne le reverrai jamais même si je trouve un moyen de revenir dans mon ancien monde. Je dois être la princesse parfaite pour ce royaume, je ne dois pas sourciller même si c'est un vrai enfant de 5 ans et qui a du retard par rapport à moi. Un jour peut-être qu'il sera intelligent ? Oui, il a les 4 éléments naturels, je vais l'aider à s'améliorer, je passerai du temps avec lui. Mes parents seront contents en se disant que ce n'était pas une mauvaise idée de nous fiancer, mais je lui dirai directement que je ne l'aimerai sûrement jamais et voilà, c'est réglé.

Je suis dans le carrosse en direction du château pour rencontrer cette fameuse princesse. Je ne sais pas vraiment comment je vais réagir ? Soit je fais quelque chose de très simple, soit je vais tout faire de manière gentleman. "Père, j'ai une question à vous poser, puis-je vous la poser ?" Mon père est intrigué de savoir ma question, aussi je crois que c'est la première fois que c'est moi qui l'interpelle pour lui demander quelque chose.

"Qu'y a-t-il, mon fils ? Pose ta question."

Je prends une grande respiration et je dis : "Père, avez-vous déjà rencontré la princesse ? Je me demande quoi faire quand je la verrai. Dois-je me comporter en gentleman et parler plus poliment qu'avec vous ou mère ou tout simplement faire comme à mon habitude ?"

Il me répond avec une voix narquoise : "Tu ne te montres pas déjà assez poli avec nous ?"

Je lui réponds avec sérieux : "Bien évidemment, père, que je me montre moins poli avec vous que avec des inconnues." Je le vois expirer en échangeant un regard avec ma mère.

"Fais comme avec nous, ne t'en fais pas avec cela" répond mon père.

Je lui réponds directement : "Bien, père".

Parfois je me demande comment mon fils peut être aussi formel comme s'il pouvait l'être encore plus avec des inconnues qu'avec nous.

Le temps passe, les 2 jours passent. Le carrosse du duc arrive dans la capitale, les gardes préviennent les gardes du château de leur arrivée. Le carrosse s'avance dans la cour du château devant les marches. Aurélius descend du carrosse, regarde le château et se dit que son ancien château n'a rien à envier à celui-là. Le roi et la reine, avec la princesse en personne, sont devant la grande porte d'entrée, attendant leurs invités pour les prochains jours.

Je vois une petite fille, avec les mêmes cheveux que son père, bruns. Je peux voir ses yeux même avec la nuit tombée autour, des yeux brillants d'un vert mystique. Elle a des traits bien féminins comme sa mère, avec une longue robe de couleur rouge qui descend jusqu'à ses pieds. C'est la princesse Éliza. Quand je la vois, je me sens comme son égal et une sensation de bonheur inexplicable.

Je vois ce garçon en bas des escaliers, avec la couleur de cheveux de sa mère, chatain clair. Je n'arrive pas bien à voir ses yeux avec cette nuit tombée. Je suppose qu'il a les yeux bleus assez foncés. Il porte un costume d'une couleur claire, le bleu, qui fait ressortir ses cheveux. Je le vois pour la première fois mais j'ai l'impression d'avoir vécu des moments avec lui. J'ai une sensation de nostalgie et d'apaisement.

"Salut, Alexander. Comment vas-tu depuis le temps ?" dit le Grand Duc en montant les marches.

"Mon Edwar, bien sûr que je vais bien. Comment pourrais-je être autrement que bien au vu de ce jour, la rencontre de nos deux enfants ? J'espère que le voyage s'est bien passé ?" Il le dit en lui serrant la main. "Bien sûr, aujourd'hui c'est un grand jour, nos enfants vont se rencontrer pour la première fois. Aurélius, viens, ne sois pas gêné, dis bonjour." Aurélius monte les escaliers avec sa mère et son père derrière eux, il ne pouvait pas quitter des yeux la princesse. Mais quand son père l'interpelle sans réfléchir, il se met à genoux et dit d'un calme et d'un sérieux olympique : "Bonjour, votre majesté, mon roi, je suis Aurélius Drashford, fils du Grand Duc et de la Grande Duchesse, heureux de vous rencontrer. Je vous remercie de votre confiance de me laisser l'honneur d'être le fiancé de votre fille." Le roi regarde son ami le Grand Duc, pour lui poser comme question du regard : "Il n'est pas un peu trop poli ?" et il lui répond en faisant un mouvement d'épaule en hauteur pour lui dire : "Il est comme ça."