Le palais sombre et imposant du Roi Démon, Satan, est rempli de créatures démoniaques et de généraux en armure noire. Une tension palpable règne, car trois mois se sont écoulés sans nouvelles de Modred.
Balthazar : « Majesté, cela fait trois mois que nous n'avons pas eu de nouvelles de Modred. Bien que sa réussite semble évidente, je sollicite votre autorisation pour le ramener au palais afin qu'il puisse vous faire un rapport. »
Roi Démon : « Je t'y autorise, Balthazar. Ramène-moi Modred. Même si je suis confiant en ses compétences, il a toujours un côté enfantin. »
Balthazar : « Je vous le ramène sur-le-champ, mon roi. »
Balthazar se dirige alors vers le village humain que Modred avait été chargé de détruire.
Pendant ce temps, du côté de nos héros qui reviennent de leur entraînement qui a durée pour eux 3 ans. Dans le village en ruine au nord du royaume humain, une sorte de portail de mana apparaît et en sort nos deux jeunes héros.
Balthazar plane au-dessus des ruines d'un village dévasté, les restes de bâtiments calcinés et les cendres couvrant le sol témoignent d'une tragédie survenue bien des semaines auparavant. L'air est lourd de désolation, une odeur de bois brûlé persiste, bien que les flammes se soient depuis longtemps éteintes. Plus aucun feu ne dévore les maisons, il ne reste que des structures effondrées, des cendres noires et un silence oppressant.
Soudain, au milieu de cette désolation, Balthazar aperçoit un corps. Contrairement à tout ce qui l'entoure, ce cadavre n'est ni carbonisé ni réduit à l'état de squelette. Intrigué, il descend lentement vers le sol, son cœur s'accélérant. En s'approchant, il découvre que le corps est sans tête. Un frisson parcourt son échine lorsqu'il reconnaît l'armure abîmée et familière du cadavre.
Balthazar (la voix tremblante) : « Non... Non, ce n'est pas possible... »
Il s'agenouille, dévasté. Il reconnaît son vieil ami, Modred, un des cinq généraux démoniaques. La réalité est insupportable.
Balthazar (douloureusement) : « Modred... C'est une blague, n'est-ce pas ?! Un de tes tours ? Réponds-moi ! »
L'effroi et l'incrédulité s'entremêlent dans sa voix. Il refuse de croire que Modred, un démon si puissant, a pu être vaincu aussi facilement. Il ramasse la tête sans vie de son ancien camarade et la serre contre lui, des larmes invisibles aux yeux des mortels perlant dans ses yeux ardents.
Balthazar (en chuchotant) : « Tu ne peux pas m'abandonner comme ça... Pas toi. »
Un silence pesant s'installe autour de lui. Pour la première fois depuis longtemps, Balthazar ressent une profonde tristesse, un vide creusé par la perte de son ami. Malgré tout leur pouvoir, les démons aussi sont capables d'aimer, de perdre, et de souffrir.
Pendant ce temps, où Balthazar découvre un tout nouveau sentiment, nos deux héros arrivent dans le village dévasté par le chaos. Aurélius, en tête de marche, avance prudemment parmi les ruines des maisons et les cadavres brûlés au sol, témoins des horreurs d'une bataille sans merci.
Éliza : « C'est affreux, tous ces corps au sol. »
Aurélius tente de toucher un cadavre calciné, mais sa main disparaît dès qu'il entre en contact avec les cendres.
Aurélius : « C'est simplement le résultat d'une guerre entre des races qui ne veulent pas coexister. »
Éliza : « As-tu déjà vu un tel chaos dans ta vie précédente ? »
Aurélius : « Je pensais qu'on devait éviter de parler de nos vies passées. »
Éliza : « Oui, tu as raison. C'est juste que j'ai l'impression que tu es habitué à voir cela, alors je me permets de poser la question. Je n'ai jamais vu un tel désastre après une simple bataille. »
VOUS LISEZ
Étheria: Ai Tensei
FantasyDans une ultime bataille, l'héroïne et le roi démon se combattent jusqu'à leur dernier souffle. Au fil des affrontements, ils réalisent que la guerre est basée sur des méprises entre leurs royaumes et finissent par tomber amoureux l'un de l'autre. M...
