Les traces de pas dans la neige s'estompent en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Comme une envie de replonger les pieds dans celle-ci malgré qu'elle disparaitront de nouveau.
ne trouvant pas le chemin du retour, perdue, j'entends rire.
ils se moquaient de moi les corbeaux,
sachant dans quoi je m'étais fourrée.
la neige du début, se transforma en quelque chose de plus sombre,
plus qu'un seul chemin je pouvais emprunté.
j'apperçois des ombres,
je ne pouvais me diriger,
que vers le sentier,
le plus boueux de tous,
comme attirée par un aimant,
je m'inquiète de ses silhouettes que je vois partout,
M'en approchant dangeureusement.
je reste de marbre,
quand l'une d'entre elle me traverse,
une sensation macabre,
cette chose me laisse,
je comprends maintenant,
pourquoi les oiseaux s'esclafflaient,
à la réalité revenant,
vers les couleurs bleues nuit les nuages tendaient.
je me retrouve,
à la fin du trajet,
il pleuvait,
vers la falaise je me dirigeait,
et là je pensa,
cette idée me traversa,
et si je sautais?