J'étais envoûtée par le doux parfum de l'innocence.
Quel absolu bonheur, bien qu'incongru, cela était.
Il me faisait tantôt voler bien que souvent dans la plus grande des noirceurs il me plongeait.
Il me transportait vers les plus délicates senteurs de l'amour.
Me faisant gouter à la tendresse de la passion.
Mes lèvres suppliant la douceur des tiennes.
Les frôlant si brièvement, que je suis comme droguée à la recherche de cette chaleur.
Qui à chaque embrassade m'enivrait.
Comment me détacher de cette emprise, si douce et cruelle que tu m'imposais?
La pièce t'empestait,
M'empêchant de raisonner.
Distraite par la similitude de nos âmes,
La tienne et la mienne sont pareilles.
Rendant tout espoir plus réaliste mais chaque obstacle insurmontable.
Toute joie efleurable du bout des doigts mais chaque douleur plus vive qu'un poignard planté en plein coeur.
Me laissant pour morte à tes pieds.
Horrible innocence,
Encore une fois, tu as gagné.