𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞𝐭 & L𝐢𝐞𝐬

𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟒/echect & mat

TW: violence

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Faites attentions à vous mes amours et bonne lecture 💞
           

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«je vais la tuer,je vais la tuer,je vais la tuer»

                      𝒁𝒂𝒌 𝒍𝒐𝒑𝒆𝒛

Je me retrouve devant la porte du garage que je loue depuis maintenant deux semaines. J'ouvre le cadenas, puis lève le grillage avant de remonter dans la voiture pour la faire rentrer dans la pièce plongée dans le noir.

Je m'apprête à éteindre le moteur lorsque j'entends un bruit sourd.

Mes fards encore allumés éclairent quelque chose ou plutôt quelqu'un dont j'ai du mal à distinguer les traits.

Sourcils froncés je sors de la voiture et m'approche de l'ombre tapis dans un coin de la pièce, plus je m'approche, plus je me rends compte que c'est une personne ou plutôt un homme d'une trentaine d'année, assis sur une chaise qui gesticule les mains derrière lui.

Plus je m'approche de lui plus je le vois s'agiter davantage tirant sur ses bras et ses jambes essayant de se détacher.

Je ne peux empêcher mes lèvres de s'étirer en un délicieux sourire.

- Eh bien Edouardo tu m'as l'air d'avoir repris du poil de la bête depuis la dernière fois. Quand je t'a laissé j'ai bien cru que t'allais mourir et maintenant tu montres presque les crocs. Qu'est ce qui t'arrives, dis-moi?

Pour toute réponse un crachat est projeté de sa bouche avant de faire un magnifique plongeons et d'attérir juste devant mes chaussures.

Je fixe la substance qui se trouve à mes pieds puis celui qui l'a lancée avant d'être pris d'un fou rire incontrôlable. Je ne sais pas si c'est la fatigue qui s'accumule mais c'est plus fort que moi je ne peux m'arrêter de rigoler jusqu'à ce que je vois de nouveau le visage de ce fils de chien.

Et là mon premier coup part pour se loger dans son abdomen, je vois son corps se plier sous la souffrance mais ce n'est pas assez il m'en faut plus. Alors je le frappe un deuxieme fois au pectoral droit puis au gauche, puis au ventre, puis dans les bras.

Les coups pleuvent, sa chaise bougent dans tous les sens tellement les chocs sont violents et son corps se tords toujours plus mais ce n'est toujours pas assez, ce n'est jamais assez.

Je m'éloigne de lui avant de me retourner pour pouvoir lever ma jambe et l'abattre sur son visage dans un mouvement circulaire parfait. Son visage flanche entrainant son corps et la chaise dans sa chute. Sa tête fait un bruit sourd sur le sol et il ne bouge plus.

Purée...

Je m'abaisse et place ma main sous son nez pour m'assurer qu'il respire toujours et lorsque j'aperçois un court filet d'air je m'éloigne de lui et retourne vers ma voiture. De là j'en sors un sac et le lui jette au visage.

- Tu m'as presque fait peur connard. Quand tu seras réveillé manges j'ai encore besoin de toi. Je n'attends pas de réponse et remonte dans l'habitacle avant de rallumer le moteur pour partir.

20h47 s'affiche sur le tableau de borne.

J'espère pour elle qu'elle est à la maison j'ai autres choses à faire que de m'occuper de cette gamine pourrie gatée.

"C'est ta façon de t'inquieter pour elle?"

Ta gueule.

J'appuie davantage sur l'accélérateur j'ai trop tarder dehors, mon lit me manque.