Chapitre 15

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(Musique : cardigan de Taylor Swift )

Mon corps se secoua. Ces paroles furent éco dans mon esprit. Je ne comprends plus rien. Je restais là planté avec ces paroles, tranchant mon esprit.

Je me demande, à quel instant, je me suis dis qu'il pouvait s'intéresser à une fille aussi banale que moi. Cette même fille, qui était éperdument amoureuse d'un mec, l'ayant jeté comme un vieux mouchoir.

Je suis si insignifiante a ses yeux ? Je m'en veux de m'être sentis heureuse avec lui. Je me suis sentis moi. Cette période de séduction, je l'aimais. Son regard, étrange, son sourire, en coin, me donnaient dangereusement confiance en moi, en lui, en nous, en tout.

Un couteau remua tous mes mauvais sentiments. Il grattait ma plais, non sécatrisé. Elle me faisait mal.

Idiote, idiote, idiote.

Je savais qu'il était horrible pour moi, mais il le faisait si bien... je sens encore ses lèvres à l'intérieur de mon cou. Mais rien ne dure éternellement, pas vrai ?

Il se tenait toujours devant moi. Sans rien dire, sans rien entendre. On était nous deux, au milieu de cette tension suffocante. Il me regardait, sur de lui. Mon dieu que j'aime cette mauvaise sensation.

-Arrête de baver, déclare-t-il, le ton sec. Je te propose pas de te ramener ?

-Va te foutre sale diable, fis-je en levant mon majeur.

Je partis sans me retourner. Je rentrais le plus vite possible.

***

En arrivant à l'étage, pas trace de l'homme diabolique. Je m'en fouillis dans mon appartement, dès l'entente du bruit l'ascenseur.

Un poussa un long soupire, en disant long sur mon humeur. J'accourus, avec le pied lourd, à la douche pour élever ses lèvres brûlantes de mon cou.

J'avais du mal à enlever notre image de ma tête. Je regardais mon cou, à présent vide. Je passai mes doigts, me provoquant de légers frissons. Mes lèvres étaient seules.

Les murs de ma douche enfermaient mes sentiments. Moi à'l'intérieur de mes sentiments. J'avais mis la musique : the night we met. Oui j'aime me faire du mal, et alors ?

J'avais l'impression d'être un fantôme. Je n'arrivais plus à pleurer. Le regard vide, le dos crispé, et le dos courbé. Je me demande ce qu'il fait en ce moment ?

Mikky avait peut-être raison. Pablo fuit ses sentiments ?

C'est ayant le cœur lourd, que je m'effondre dans mon lit.

***

-Et il a dit que je resterai et je suis le coup d'un soir... que j'ai une belle vie amoureuse ! M'exclamai-je, en lançant mes bras dans l'air.

-C'est un enfoiré AHAH, grogna Mikky.

-Je te le fais pas dire, c'est un enfoiré, un manipulateur, un connard, énumérai-je.

-C'est un incapable ! Il ne veut pas accepté les sentiments qu'il a pour toi, c'est une dinguerie d'être tétu !

Le lendemain, je m'étais rendu chez Mikky pour m'excuser. La dernière fois qu'on c'était vu au café, j'avais fais l'aveugle. Je ne voulais pas être face à mes sentiments. Malheureusement, ils devenaient de plus en plus important. Je ne faisais que penser à Pablo.

-Moi au moins, je m'en rends compte, et je les ai acceptés.

-C'était pas gagné ! Rigola-t-elle. Je comprends, quelques fois ça peut faire peur... surtout dans votre cas, c'est mignon un ennemi to lovers.

Estoy asombrado Où les histoires vivent. Découvrez maintenant