Les minis aventures de Lavril et ses clones

Un an avec mon personnage (dernière partie).

Défi: Pour ce neuvième défi (et neuvième mois) vous avez du 29/06 jusqu'au 28/07 le thème imposé : Gros clash ! Donc je veux une grosse dispute entre votre personnage principal et un membre de sa famille, ou un(e) ami(e), ou son/sa compagnon/compagne. Ou encore un collègue, un boss, ou carrément le Président de votre pays si vous le souhaitez. Que ce soit votre personnage qui en prenne plein les dents ou celui d'en face, peu importe. Je veux une dispute sanglante pleine de larmes et de mots qui dépassent les pensées (ou pas...) ! ;)

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Résumé: Lavril recherche Arlia pour lui demander des renseignements sur son ennemi juré. Pour cela elle doit se rendre à l'église qui méprise tout les être démoniaques. Pire que les regards sombres des partisans, la brune tombe sur Aegis, un haut rang insupportable qui n'hésite pas à dire ce qu'il pense. Lavril va-t-elle craquer et recommencer un meurtre ?

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Je n'aimais vraiment pas ce lieu, pas parce-que c'est une église et que je suis une lame maudite. Mais bien à cause des membres de cette dernière. Hélas je devais parler à Arlia, et cette dernière s'y trouvait...

À peine entré à l'intérieur, que la plupart des membres me lancèrent des regards menaçants. Je pouvais les ignorer facilement, mais l'homme qui se pointait devant moi avec son sourire moqueur, lui, il m'était difficile de le contourner. Aegis, l'un des cadres sous les ordres du grand prêtre. Il commença donc à me parler à sa manière.

« Mais regardez-moi ça ? Un démon de la pire espèce a posé un pied dans l'enceinte de notre prestigieuse église... Il va falloir tout désinfecter sans exception avec la lumière divine. Seigneur... pardonnez la maladresse de mes semblables...

- Je ne suis pas venu pour te voir, stupide créature... Je veux voir Arlia...

- Diantre, heureusement, j'aurais été souillé par ta simple présence. Il m'aurait fallu prendre un bain d'eau bénite.

- Bon tu me dis où est Aria ou tu comptes faire ton mélodrame encore longtemps ?! Sinon je...

- Sinon quoi ? Tu vas causer ma mort ? Tout comme tu as causé celle de ce pauvre Siegfried ? Ou encore celle de Joy que tu vas procréer ? FIchtre alors, tu es le mal incarné, bien que tu ressemble à ces femmes de plaisir des bas quartiers. »

C'était les mots de trop !! Non seulement il a osé bafouer le nom de l'un des hommes qui m'a considéré comme une humaine, mais en plus de cela il prétend que je aussi provoquer la perte de celle que j'aime. Je vais lui balancer ses quatres vérités moi !!

« Excuse- moi le pantin de l'église, mais d'où tu te permets de profaner le souvenir de sa majesté ? Comparé à toi, il savait utiliser son coeur et son cerveau. Pour Joy on se serre les coudes pour survivre, je lui ai juré fidélité et je compte bien la protéger jusqu'au bout.

- Si il était aussi intelligent que tu le prétends, pourquoi est-il mort ? Ah bah je sais, c'est ta présence mortelle qui est un poison pour tous... Et c'est lui qui aura raison de ton amie. Quelle tristesse... En tuant Joy tu tuera l'élue du courage et pour finir tu nous condamnera tous en nous privant de notre seule chance de survie face au seigneur des ténèbres.

- Tu sais, votre survie à vous bande de cloportes, je m'en fiche. Vous pouvez crevez je ne me donnerais même pas la peine de dévorer vos âmes. J'aurais peur d'avoir un souci d'estomac... Puis cette guerre, on va la gagner. Crois moi, et ce ne sera pas grâce à toi.

- Tu oublies que sans ton existence, tous ceux que tu as dévoré, auraient eu une vie heureuse. Et la guerre sombre serait déjà fini depuis longtemps si tu n'aurais pas monopoliser des secondes précieuses à l'élue du courage. Tu sais quoi ? Tu n'aurais jamais dû la rencontrer... Elle n'aurait jamais perdu son intelligence...»

Cette fois-ci, c'était vraiment de trop. J'étais prête à lui planter ma lame dans sa tête. mais une voix qui m'était familière m'arrêta. Joy se plaça entre nous deux à ma grande surprise. Elle prit la parole par la suite.

« Moi qui venais pour voir Arlia et lui dire que Lavril la recherche... Je tombe sur une sacrée dispute. Loin de moi de faire des jeux de mots avec l'église... Alors...

- Oh, élue courage je suis bien content de te voir. Sache que tu es la bien...

- Euh... non tu fermes ta sale gueule je parle en ce moment. Je ne veux pas être interrompu quand je dis quelque chose. Compris une pauvre tâche ? Bien. Elle prit une longue inspiration. D'où tu te permets de parler ainsi mal à l'une de mes proches ? Tu vas redescendre de ton petit nuage. Tu ne sert qu'un vieux con qui croit servir la sainte lumière... Moi je sers directement Lightning qui est la déesse suprême de la lumière. Donc en étant sous la directive, Lavril est aussi sous la bénédiction de la lumière. Donc toi sacré con, tu as consacré ton existence inutile à un vieux débris. Ainsi donc tu n'es pas à la bonne place pour parler comme ça. Donc maintenant je ne veux qu'entendre des excuses auprès de Lavril sinon je vais te trucider ici et maintenant devant les autres cas sociaux. Lightning fermera les yeux si je fais ma douce et tendre devant elle. Donc toi tu t'excuses et après tu fermes ta gueule, s'il te plaît, merci beaucoup pour mes oreilles... »

J'étais sidérée, Joy avait cloué le bec à cet abruti de malheur d'une telle violence qu'on avait du mal à croire que c'était la gentille fille qu'on connaissait tous. Aegis s'excusa avec un air dégouté. Je refusa directement en lui mentionnant que le démon ne voulait pas le salir. La blonde le frappa dans la nuque pour le mettre à terre. C'était sympa à voir et tellement plaisant. Quoi qu'il en soit je décida de m'en aller., je laisserais Arlia venir à moi...

Je n'étais pas prête de ce qu'Arlia a fait. Sur le plus haut balcon, Aegis s'était isolé pour évacuer sa rage. Arlia l'avait rejoint pour réaliser une action.

« Alors, cette humiliation a du mal à passer autant que la soupe de légumes de ta grand-mère ?

- Fermes là toi !! Tu lui ressembles, c'est insupportable. Que ce soit elle ou l'élue du courage elles vont me le pa... »

Arlia, posa sa main sur la bouche du brun et lui planta sa lame depuis le dos. Cette dernière est ressortie par le ventre. La vie quitta lentement le corps de l'homme avant d'en aller définitivement. La bleutée poussa le corps dans le vide, le laissant tomber sur la roche pointue.

« C'est fort dommage, mais tu ne m'as pas laissé le choix. Tu as fait du mal à ceux que j'aime. Puis une lame sainte se doit de punir les impuretés. Bah pas grave pour le corps, je dirais que tu t'es suicidé car ton orgueil a pris un coup. C'est tout... »