Trouver Sa Lune

7🌙Dégonflée

Je ne sais même pas comment je me suis retrouvée ici.

Tout à commencé il y a environ 10 minutes. Je suis sortie branchée au Chees (ce qui, après réflection, n'était pas franchement une bonne idée) et j'ai croisé Charlotte avec son chien. Quand elle m'a demandée, avec son sourire doux :

- Ça te dis de passer chez moi ?

Je n'ai pas pu résister. J'ai dit oui et, dix minutes plus tard, je suis assise sur le sol de la chambre de Charlotte, le dos collé contre le sien.

Mais ça n'explique pas comment je me suis retrouvé dans cette position.

Quand on est entrées chez Charlotte ( Elle habite une jolie maison au murs roses à 2 rues de chez moi, près de la maison d'Alex) une grande fatigue à détendu mes membres.

J'ai jettée un coup d'œil à la tablette du Chees pour voir la batterie et ai fallit tomber face contre terre.

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Même mon tel ne m'a jamais fait un coup pareil.

Je n'aurais certainement pas le temps de rentrer à la maison à temps pour le brancher.

En voyant mon visage paralysé, Charlotte m'a demandé :

- T'est sûr que ça va ?

- T'aurai pas une prise ?

- Dans ma chambre.

Alors on est montée. Je me suis assise sur le tapis devant la prise mais je n'ai pas osé sortire la batterie pour la brancher.

- Heu... Ça va ?

Par dessus mon épaule, Charlotte est intriguée.

- C'est bizarre, si je te demande de te tourner ?

Elle secoue la tête et s'assied en tailleur, en me tournant le dos.

J'ai étée touchée par le fait qu'elle n'ai rien dit. N'importe qui aurai refusé ou posé des tats de questions mais non. Elle l'a simplement fait.

J'ai sortie le boîtier gris ( et brûlant - Aïe ) du sac. Il vrombissait comme un ado essoufflé.

Je l'ai branchée à la prise puis ai, inconsciemment, collé mon dos au sien.

Elle n'a pas bronché, mais j'ai sentie sa respiration accélérer.

CHARLOTTE : Je peux te poser une question ?

MOI: C'en est déjà une, mais oui.

Elle se racle la gorge.

CHARLOTTE : T'a branché quoi ?

Je me fige. C'était normal, qu'elle pose la question. Ça aurait été bizzare autrement.

Je n'ai jamais parlé à personne du Chees. À part à Alex. Mais Alex est spécial. Il comprend tout, et je crois que j'était avec lui, à ma première crise.

CHARLOTTE : T'est pas obligée de répondre.

MOI: Non, ça ne me dérange pas... Tu peux te retourner.

Elle l'a fait.

Elle a retenue sa respiration quelques instant.

- C'est quoi ?

- Une longue histoire.

Elle le regarde. Le bustier épais noir garnis de multiples fils qui passait dans tout les sens autour de ma taille, dont un qui sortait du bas du buste, auparavant emprisonné dans le sac, qui courrait jusqu'au boîtier gris et qui se transformait en fil plus épais, et environ la taille d'un câble de fer à repasser, et qui se terminait en tête de prise.

L'appareil faisait un dun ! Presque imperceptible au rythme des battements qu'il faisait gagner à mon cœur, et ma poitrine gonflait et dégonflait selon ma respiration.

Je n'avait moi même jamais pris la peine de regarder.

- Ça sert à quoi ?

- Ah, plein de choses ! Hum... Tu vois, un cœur, c'est comme cette peluche, j'ai dit en prennent un sqwisshi qui traînait, il se contracter grâce à des nerfs. Mais moi, ces nerfs sont un peux H.S. Ducoup, ça sert à faire battre dans mon someil.

Elle avais écouté mon explication en hochant la tête, sans m'interrompre.

Mon T-shirt retombe sur mon torse, un peux parce que j'ai froid, beaucoup parce que je suis gênée de montrer ça au gents.

- Mais, tu vas pas garder ça toujours, si ?

- Non ! J'ai répondu avec empressement. C'est juste un petit bug, rien de grave.

Dégonflée, m'a soufflée la petite voie dans ma tête.

Mais pour ma défense, on ne raconte pas n'importe quoi à n'importe qui.

Quelqu'un toque à la porte.

- Charlie, fait une voie masculine, Il est 22h moins, les parents de ton amie vous trouverez s'inquiéter.

Charlotte marmonne à son père de sortir de sa chambre, et un chat passe par la porte entre ouverte.

Je le caresse et dit à Charlotte que son père à raison.

De base, je n'ai pas trop le droit de sortir comme ça sans prévenir. Ça vas me passer un sacré savon, sof si j'ai la chance de rentrer avant eux. Mais c'est perdu d'avance.