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                                                              Pdv:Livia

"Le chef des chefs, il capo dei capi, il killer senza cuore, l'ultimo sguardo, il maestro della morte."

Ce sont quelques-uns des nombreux noms qu'on utilise pour désigner l'un des chefs les plus cruels que ce monde ait connus. Il n'a pitié pour aucune âmes .
Il tuera tous ceux qui se dresseront en travers de son chemin.
Il enlèvera la vie à tous ceux qui oseront le défier.
Et celui qui ose faire du mal à sa famille, il le détruira.

En conclusion, je suis dans une merde sans nom.

Je regarde Gio avec de grands yeux.

Moi : T'as pas trouvé judicieux de me le dire plus tôt ?

Je souffle, je pars d'une merde pour revenir dans une autre. La chance n'est définitivement pas de mon côté.

Gio : Je suis désolé, je ne voulais pas que tu l'apprennes comme ça.

Je vais sérieusement finir par le tuer, ce gosse.

Moi : Prends tes affaires, on y va. Je vais te ramener à ta famille, en espérant qu'ils n'aient pas vu les caméras de surveillance.

On sort de la ruelle pour se diriger vers une voiture. Je casse la vitre, ouvre la porte et commence à essayer de la démarrer en trafiquant les fils.

Moi : Putain de voiture de merde, démarre.

Gio me regarde faire avec un sourire en coin. Il se croit plus malin que moi, lui, ou quoi ?

Moi : Enlève tout de suite ce sourire de ton visage.

Il hausse les sourcils en gardant son sourire en coin.

Gio : Et si tu me laissais faire pour démarrer cette voiture ?

Là, c'est à mon tour de hausser les sourcils.

Moi : T'es né hier et tu viens me faire le grand ? Redescends est vite.

D'un signe de main, il me demande de sortir de la voiture. Je me pousse et le laisse entrer. Là, il prend les fils et démarre la voiture sans aucun problème. Il me regarde avec un sourire fier et des yeux pétillants.

Moi : Continue de me regarder comme ça et je t'abandonne.

Il perd son sourire mais ses yeux continuent de pétiller. Ce con est mignon.

Il sort de la voiture pour me laisser conduire et monte à la place passager. Je mets mon pied sur l'embrayage et j'appuie doucement sur l'accélérateur. On démarre et on se dirige vers Florence.

Moi : Merci, Mini moys.

Il hausse les sourcils et un petit rire s'échappe de sa bouche.

Gio : Mini moys ? Vraiment ?

Moi : Oui, et si t'as un problème avec ça, bah c'est pas mon problème.

Un petit sourire s'est formé sur mon visage tandis que lui était en train de rigoler. L'air était paisible,on était bien.

      2h plus tard

Le trajet s'est passé sans encombre. Gio a dormi tout le trajet tandis que moi, je conduisais.

Mon cœur commence à s'attacher à ce petit bout d'homme.

Je gare la voiture dans une station essence et commence à réveiller Gio. Il a vraiment une tête d'ange quand il dort.

Le parrain Où les histoires vivent. Découvrez maintenant