La liberté ?
Quelque chose que je n'ai jamais eu.
J'ai toujours été comme un oiseau dans une cage, qu'on dressait pour qu'il revienne toujours à sa place.
On s'attend à ce qu'il revienne toujours car il n'a connu que ça, cette cage, cette prison qui paraissait être sa maison.
Mais on oublie une chose.
Une chose qu'on apprend des le moment où on pose un pied dans ce monde.
L'art de la manipulation.
Manipuler les émotions, les pensées, les actes des gens sans qu'ils ne le sachent a toujours été quelque chose que j'aimais, c'était comme une sorte de drogue pour moi.
Mais la chose que j'aimais par-dessus tout, c'était quand ils réalisaient qu'ils n'étaient pas maîtres de leur propre pensée.La confusion qui se transforme en colère.
La colère qui se transforme en rage.
Et la rage qui se transforme en vengeance.
Tout ce flot d'émotions qui dansait dans leurs yeux pour nous donner un spectacle des plus exceptionnels.
On dit que les yeux sont le reflet de l'âme.
Mais c'était faux.
On utilise les yeux pour manipuler.
Pour vous promettre mille et une choses.
Pour faire croire la personne en face ce qu'elle veut entendre pour mieux la poignarder après.
Pour mieux la briser.
Et pour obtenir ce qu'on désirait.
En résumé, les yeux sont la clé de la manipulation.
Quelques instants plus tôt :
Le temps semblait s'être arrêté.
Ce flingue toujours posé sur mon front, prêt à servir.
On se défiait du regard.
Il pensait que j'étais celle à avoir kidnappé Gio, son frère, son sang.
Mais ce n'était pas le cas.
Il restait immobile à me fixer, son arme toujours sur mon front. Il pense que je vais pleurer ou le supplier pour qu'il m'épargne.
Il aurait le temps de pourrir avant que cela n'arrive.
Le temps semblait s'écouler, les secondes se transformaient en minutes et les minutes semblaient durer des heures.
Pas que notre petit jeu visuel me déplaise, mais j'ai mille et une choses à faire. Donc je me lançai, espérant terminer rapidement.
-Azran Constanza, le maitre de l'Italie, il capo dei capi, celui qui semblait être un homme, était en fait un lâche.
Je marquai une pause avant de continuer sous son regard froid.
- Agresser quelqu'un par derrière, et une femme qui plus est, c'est vraiment lâche. dis-je en faisant une moue réprobatrice.Un rictus se forma sur son visage.
II était doté d'une beauté rare que peu de personnes possèdent, cheveux noirs assez courts, des yeux d'un noir intense où dansaient les flammes de l'enfer, une barbe bien taillée, est des lèvres absolument divines.
Il était extrêmement grand, je dirais dans les 1,95 m.
Le costume qu'il portait laissait apercevoir sa musculature assez développée.Sur le papier, il semblait être façonné par les dieux, mais les flammes dans son regard laissaient apparaître la noirceur de son âme.
Le diable lui-même l'avait façonné à ses désirs.
VOUS LISEZ
Le parrain
General FictionBrisés. Nous étions brisés. "Je brûlerais le monde pour toi." "Tu dois faire un choix maintenant." "Si tu passes cette porte, l'Italie entière brûlera." Livia, la femme la plus redoutée de Russie. "On raconte que celui qui croise son regard sera le...