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Le rouge a toujours été ma couleur préférée. C'est une couleur qui inspire a la peur et a la destruction, un mélange qui me décrit parfaitement, tout comme la scène qui se tenez devant moi.

Un bain de sang.
Voilà ce que c'était.

Plus aucune âme n'était présente, plus aucun cœur ne battait, mise à part le mien et celui de Gio.
Mes yeux se promenaient sur son corps pour vérifier qu'il n'avait rien, pendant que lui était encore choqué par la scène qui venait de se produire.

Quelques instants plus tôt:

Je ne répondais plus de rien quand je vis deux hommes essayant d'atteindre Gio, et trois me barrant la route.

Mon cœur criait vengeance.

Ils allaient le regretter.

Tous autant qu'ils sont allaient mourir.

Ils étaient grands, très musclés et cagoulés. Les deux premiers possédaient des armes à feu tandis que les trois autres avaient des couteaux entre les mains. L'air était lourd, la tension montait petit à petit, l'adrénaline était en train de se frayer un chemin à travers mon corps, elle était en train de me consumer.

Que la partie commence.

Celui qui se trouvait à ma gauche essaya de me planter avec un couteau, mais je l'esquivai  et lui fis une clé de bras avant de le balancer sur l'un de ses coéquipiers qui allait me sauter dessus.

Je pris mon premier couteau et le lançai dans l'épaule de celui qui tenait Gio.

Gio : Livia, derrière toi ! hurla-t-il.

Je n'eus pas le temps de me retourner que je sentis un grand coup derrière ma tête qui me fit tomber.

?: Tu pensais vraiment que tu ferais le poids face à nous ? dit-il sur un ton moqueur.

Moi : Chéri, arrête ça tout de suite, t'es pas drôle, et au passage, tu parles beaucoup pour quelqu'un qui rêve de faire de grandes choses.

Il perdit son sourire et voulut monter sur moi, mais avant qu'il ne fasse un pas, son âme quittait son corps. Je venais de lui planter un couteau dans la jugulaire.

Il en restait encore trois, dont un avec un couteau dans l'épaule.

Fini la rigolade.

Je pris le couteau qui se trouvait dans ma chaussure gauche et le plantai dans l'œil d'un des hommes.

Trois.

Celui qui avait un couteau à l'épaule essaya de me sauter dessus, mais d'un simple coup de pied latéral à la hanche, il vacilla sans tomber. Je profitai de ce moment pour lui sauter dessus, retirer le couteau de son épaule et lui trancher la gorge.

Deux.

?: Impressionnant pour quelqu'un comme toi. dit l'un des hommes.

Je ne pouvais même pas les différencier à cause de leur cagoule, mais mon petit doigt me disait que c'était lui le chef de cette mission.

Moi : Comme vous dites si bien, quelqu'un comme moi va ôter la vie à quelqu'un comme vous, dis-je avec un sourire en coin en le pointant du doigt.

Il commença à rigoler et s'avança doucement vers moi. Il prit un de ses couteaux et joua avec.

?: Vous avez la langue bien pendue pour quelqu'un qui va mourir dans pas longtemps, dit-il toujours en rigolant.

Là, c'est à mon tour de sourire.

Je donnai un coup de coude à celui qui se trouvait derrière moi.

Ils pensaient sérieusement qu'ils pouvaient me piéger ? Vraiment ?

Le parrain Où les histoires vivent. Découvrez maintenant