Délice Sucré

Loin de toi

Je monte dans sa voiture, son expression empreinte de préoccupation, ne cesse de me regarder. Je ne peux même pas rassembler assez de force pour lui sourire en retour. Quand il démarre, je jette un dernier regard vers l’entrée du restaurant, sentant les yeux de Dante sur moi, observant ma silhouette disparaître dans l’obscurité de la nuit. Un frisson parcourt mon échine, un mélange de tristesse et de soulagement, alors que je m’éloigne de cette scène de désolation.

Je regarde Dante, une dernière fois alors qu'il se tient face à la porte du restaurant, son expression sérieuse et colérique. Nos regards se croisent, et je sens ses yeux brûlant sur moi alors que je m’éloigne dans la voiture de Thomas. Un frisson parcourt mon échine, mêlant tristesse et soulagement, alors que je quitte cette scène de désolation.

La voiture de Thomas glisse silencieusement sur la route déserte, nos pensées se mêlant au silence de la nuit. Il me demande la route à prendre, mais je suis incapable de lui donner une réponse claire. Rentrer chez Ellie semble risqué, Dante pourrait intervenir à nouveau dans ma vie, exacerbant davantage la douleur de mon cœur brisé. Même rentrer chez moi ne me semble pas sûr, car il pourrait décider de me suivre là aussi. Je suis prise dans un tourbillon de confusion, incapable de trouver une solution satisfaisante.

Quand il me propose de venir avec lui à son hôtel, je secoue la tête, sentant une boule d’anxiété se former dans ma gorge.

- Non, je… je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

Thomas acquiesce, comprenant tacitement ma réticence. Au lieu de cela, je lui demande simplement de continuer à rouler, sans destination précise en tête, juste le besoin de m’éloigner de cet univers.

Nous nous retrouvons finalement sur une plage, Lincoln Beach. Le bruit apaisant des vagues accompagne notre promenade nocturne, mes chaussures dans une main, mes pensées dans l'autre. Je déambule le long du rivage, Nous nous retrouvons finalement sur une plage, Lincoln Beach. Le bruit apaisant des vagues accompagne notre promenade nocturne, mes chaussures dans une main.

Je déambule le long du rivage, mes pensées tournant sans relâche autour de Dante et de la douleur qu’il a causée. Dans un moment de vulnérabilité, je me tourne vers Thomas et lui confie simplement la douleur de mon cœur brisé, sans entrer dans les détails douloureux, ni même prononcer son nom.

Nous passons le reste de la nuit à discuter, à partager des souvenirs de nos années universitaires, et à regarder ensemble le soleil se lever sur l’horizon.

C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas succomber à la douleur.
Alors que nous nous apprêtons à retourner dans la voiture, une nouvelle larme trahit mes efforts pour garder mon calme. Je fais de mon mieux pour la retenir, mais elle coule malgré tout sur ma joue, silencieuse et solitaire. Thomas s’approche de moi avec douceur, essuyant cette larme du bout de son doigt. C’est comme si ce geste simple avait libéré un torrent d’émotions en moi, et je m’effondre dans ses bras sans pouvoir retenir mes larmes. J’ai juste besoin de cette étreinte réconfortante pour me sentir un peu moins seule dans ma détresse.

Thomas m’accueille sans dire un mot, me serrant contre lui avec une force rassurante. Dans ses bras, je me sens à la fois fragile et protégée, perdue dans un tourbillon d’émotions contradictoires.

Quand je relève la tête pour le regarder, je sens le désespoir brûler dans mes yeux, mais je ne trouve pas les mots pour l’exprimer. Puis, ses lèvres effleurent les miennes dans un geste inattendu, et pourtant, bienvenu.

Pendant un bref instant, je reste immobile, espérant que ce baiser puisse effacer ne serait-ce qu’un peu ma tristesse, mais rien ne change. Je me retire doucement, secouant la tête avec un soupir empreint de résignation et de déception.