Imagines, préférences, gifs... TOME 11 [FERMER]

Commande imagine 47 : Matteo Jedusor

Je m'appelle Chahinezze Black et j'ai 17 ans. Je suis une grande brune aux yeux vert. Je suis gentille, sociable, légèrement timide et j'aime prendre des initiatives. Malgré mon caractère, j'ai atterris dans la maison Serpentard lors de ma répartition à Poudlard en première année. J'ai trois sœurs, Andromeda, Narcissa et Bellatrix. Je suis une bonne élève mais c'est un petit peu obligée vu la famille d'où je viens. Je suis une Black, je me dois de faire bonne figure. Il y a peu, un nouvel élève a intégré notre maison dans la même année que nous. Matteo Jedusor. Le fils du célèbre mage noir que mes parents voient comme un saint. Ce serait mentir que de dire qu'il n'est pas attirant. La plupart des filles de Poudlard sont à ses pieds mais étrangement, c'est avec moi qu'il s'est le plus rapproché. Je ne vais pas me plaindre. On n'est d'abord devenu amis avant que cela ne se transforme en jeu de séduction. Mes sœurs n'arrêtent pas de me charrier avec ça et m'encourage à sortir avec lui. Elles ont déjà des copains, elles. Cissy sort avec Lucius Malfoy et Bella avec Rodolphus Lestrange. Elles sont gentilles mais c'est souvent en la présence de Matteo que ma timidité surgie sans prévenir.
Une soirée a été organisée dans la salle commune des Serpentards pour célébrer notre victoire au Quidditch. On vient de battre les Gryffondor pour la première fois de la saison alors il faut que cela se fête ! Même si on aura encore beaucoup d'occasions pour leur en faire baver. Je discute avec une camarade de classe, un verre à la main. Je m'entends relativement bien avec les gens de mon année, même si j'ai forcément des ennemis. Surtout venant des filles vu que je suis proche de Matteo.

- Bah après, c'est un peu chiant d'avoir un cours avec un fantôme, ronchonne t-elle.

- Moi, je trouve ça classe. Mais il faudrait que Binns soit moins ennuyant.

- Ennuyant ?! Il est chiant à en crever ! J'ai l'impression que je vais m'endormir à chacun de ses cours !

Je rigole et me sens observée. Je balaye la pièce des yeux pour chercher cette personne et croise le regard de Matteo. Je lui souris avant de reposer mon attention sur mon amie.

- Tu sors avec Jedusor ? Demande t-elle curieusement.

- Quoi ? Non ! Pourquoi est-ce que tout le monde pense ça ?

- Parce que vous êtes proches, que vous finissez les phrases de l'autre, que vous avez une forte complicité, que vous vous ressemblez, que...

- Stop ! J'ai compris. Mais non, on n'est pas en couple.

Je suis pas comme les autres filles, il ne m'attire pas forcément. Mais ça ce voit qu'il t'aime beaucoup, il ne te quitte pas des yeux depuis qu'on parle toutes les deux.

- Comment tu le sais ?

- J'ai l'impression d'être fixée et c'est flippant.

Je glousse en buvant une gorgée de mon verre. Ma camarade m'imite jusqu'à vider sa boisson.

- Je vais me chercher un verre !

- Bonne chance pour arriver jusqu'au bar.

Elle me tire la langue avant de disparaître dans la foule. Je secoue mon haut pour me faire de l'air et pose mon verre sur la table derrière moi.

- Salut, ma jolie.

Je relève la tête pour voir un gars que je ne connais ni d'Adams, ni d'Eve, se prendre la place de ma copine.

- T'es qui ?

- Tu le sauras bientôt, sourit-il. Ça te dirais de faire un peu plus connaissance ?

- Désolé mais mon amie va revenir donc je n'ai pas le temps.

- Ouais, mais elle n'est pas là pour le moment, donc on peut profiter.

- Je ne préfère pas, je vais l'attendre et toi tu vas retourner d'où tu viens.

- Fait pas ta coincée, je sais que je te plais.

- Si tu le dis...

Il se rapproche de moi et m'attrape par les épaules alors que je tente de le repousser.

- Et si s'éclipsait ?

- Lâche-moi, pauvre con !

Il essaye de m'embrasser mais est violemment tiré vers l'arrière et poussé sur le sol. Matteo apparaît dans mon champ de vision et fait barrière entre l'autre pervers et moi.

- Touche-la encore une fois et je te bute.

- T'es malade, mec !

- Et toi, un gros porc. Maintenant, dégage.

Le mec s'en va en nous insultant alors que je reprend mon souffle.

- Ça va ? Demande doucement Matteo.

- Oui, merci... Heureusement que tu étais là.

- Ça faisait un moment qu'il te fixait, cet enfoiré. Je n'allais pas le laisser faire.

Je lui souris et le laisse prendre ma main pour me tirer jusqu'aux canapés où sont installés nos amis. Matteo s'assoit sur le vide et je m'écroule sur les coussins.

- T'es bourrée ? Rit Bella.

- Non, juste crevée.

- Ouais, bah ne t'endors pas sur mes genoux, lance Matteo alors que ma tête est appuyée contre sa cuisse.

- Gna gna gna.

Les conversations reprennent. Sentant un poids contre ses jambes, Matteo baisse les yeux et me voit endormie, la tête sur ses cuisses, alors qu'il m'avait dit de ne pas le faire.

- Pour l'amour de Merlin, Cha'... marmonne le noiraud.

Mais il regarde discrètement aux alentours si quelqu'un peu le voir et me ramène un peu plus près de lui pour me tenir contre son torse et me protéger. Matteo fini par sombrer dans le sommeil, moi encore endormie sur lui.
Un poids autour de ma taille me sors du sommeil. J'ouvre les yeux et tombe face au visage endormit de Matteo. Je relève la tête pour voir que c'est le matin et que nous sommes allongés sur le canapé, comme la veille. On s'est endormit à la fin de la soirée. Certains dorment sur des coussins ou dans les fauteuils, des bourrés, je pense. Je me rallonge et vois que Matteo émerge de sa nuit.

- Salut, dit-il d'une voix rauque.

- Hey... On a dormi ici, j'ai l'impression.

- Tu t'es endormie sur moi la première.

- J'avais grave la flemme de monter toutes les marches jusqu'à mon dortoir.

- Il y a à peine dix marches, Cha'.

- Je sais mais c'est long, me lamenté-je.

Matteo ricane et remarque notre proximité. Nous sommes nez à nez et nos souffles chauds se rencontrent. Je déglutis difficilement lorsque son visage s'approche du mien mais ne recule pas. Nos lèvres se scellent et le noiraud glisse ses mains dans mon dos pour le presser contre lui. Je pose les miennes sur son torse en lui rendant son baiser. Je m'écarte en manque de souffle tandis que Matteo sourit.

- Je savais que je te plaisais.

- P'tit con.

Ça le fait rire pendant que je me blottie contre son torse, prête à me rendormir. Je me rendors, le sourire aux lèvres.